Je viens de terminer « Chouette, une ride ! » d’Agnès Abécassis et j’ai encore soif de lecture.
C’est le week-end, mon homme s’occupe des enfants, alors j’en profite pour voler du temps juste pour moi…
Et j’ouvre « Le petit Malik » de Mabrouck Rachedi.
J’ai la sensation de revisiter les histoires du
petit Nicolas… Sauf que le petit Malik il vit dans la cité. On le prend tout marmot, on le quittera à l’âge des espoirs ou des désillusions… Selon le souhait du lecteur. Selon l’expérience de vie du lecteur…
Il y a des scènes qui me parlent et me ramènent à ma propre enfance… Et puis il y a des scènes que j’ai juste observé de loin, au travers d’un poste de télévision.
Ce livre est très bien écrit, sans fioriture, on s'attache tout de suite à Malik et ses acolytes. On suit sa vie et puis on a peur pour lui, on a envie de le remuer.
Il existe !
Le fait que ce roman soit construit chronologiquement nous permet d’aborder l’évolution d’un gamin de quartier sans père qui va cesser de se chercher un long moment. Prendre ce qu’il y a à prendre, suivre les potes et vivre.
Forcément le gosse grandit, forcément il va se poser des questions. Les rencontres, la cité… y rester ?
Les copains ont un rôle essentiel dans l’ouvrage, chaque chemin qu’ils vont emprunter en vieillissant pourrait être celui de Malik.
Un roman frais et difficile à la fois. Parce qu’il touche là où ça fait mal, peut-on vraiment faire de sa vie ce que l’on veut ? Est-ce que l’one st conditionné par l’endroit d’où l’on vient, les influences extérieures ?
Et si le petit Malik était né en Normandie, à la campagne avec une famille soudée, une fratrie, de l’argent… ?
Un livre qui devrait plaire à beaucoup tant il est sincère.
« Le petit Malik » aux éditions JC Lattés.
16 € TTC/ ISBN 9782709630467