Magazine Journal intime

Il pleut, il pleut basquaise...

Publié le 13 avril 2009 par Papote

Résumé du week-end - partie UN

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Alors, nous sommes partis vendredi matin...

Si, si, je vous assure que la photo ci-contre n'a pas été prise au coucher du soleil mais, sur la route, vers midi...

On descend vers le Pays Basque pour un magnifique week-end de Pâques !!!

C'est cool, hein ? Moi, j'dis ça s'annonce bien...

L'avantage, c'est qu'en partant dans la matinée, on n'a pas d'embouteillage, hein ?

Bon, et puis, comme ça, on n'a pas trop chaud et on n'est pas obligés de s'arrêter sur toutes les aires d'autoroute pour se désaltérer...

Résumé du week-end - partie DEUX

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Sortis de l'autoroute, ça s'est vachement arrangé pour nous permettre de mieux chercher notre chemin... La preuve en image !

Comme quoi, on est chanceux !!!

A ce stade là, il faut bien que je reconnaisse que Monsieur Mappy déconne à mort... Sur les trois premières directions, tout allait bien mais, après, entre les D 652, les D 50 et les D 89 de l'itinéraire alors qu'on est tombés, sur la route, sur des D 112, des D 79...

Bon, en plus, la DDE doit être en cessation des paiements car les panneaux sont aussi peu fréquents que des forêts en plein Sahara et quand on en croise un, par le plus grand des hasards, il indique une direction mais elle ne sera plus jamais indiquée par la suite...

L'avantage du temps qui continuait à nous poursuivre de son humide présence, c'est qu'on avait moins de regret pour le temps perdu sur la route !!!

Le seul inconvénient, c'est que les autochtones avaient tous décidé de rester à l'abri, au chaud donc il était plus difficile de demander des renseignements... Ah, si, on a croisé une Pintade (une vraie, avec des pattes et des plumes !) qui a traversé devant nous mais elle ne nous a pas été d'un très grand secours vu qu'elle est partie à toutes ailes !!!

Heureusement, il y avait un bric-à-brac dans le village où nous devions loger (grâce à ma Jane ! Merci ma Grande pour ce merveilleux cadeau !) et, donc, la maréchaussée qui, bravant le froid et la pluie, faisait la circulation... Et bien, même eux, n'ont pas trop su nous dire où nous devions nous rendre... Bon, ok, on était à moitié morts de rire dans la voiture à force de tourner et de tourner sur les routes de  campagne et je crains qu'ils nous aient crus sous emprise de substances illicites !!!

Enfin, entre fous-rire, pintades, pluie et demi-tours, nous avons fini par arriver...

Un bon goûter avec un thé bien chaud et un après-midi à l'abri...

Résumé du week-end - partie TROIS

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Allez, je vous continue le bulletin météo en image...

J'ai franchement failli regretter mon ciré jaune et mes bottes...

Bon, heureusement, le temps s'est quelque peu calmé ou disons que, temporairement, la pluie a daigné arrêté de tomber un peu et nous avons pu descendre à Bayonne et Saint Jean de Luz prendre l'air et assister à la foire du jambon !

On a même pu déguster des talo ta xingar (à prononcer talo ta chingarre), c'est à dire un sandwich à la ventrèche à base d'une crêpe épaisse, genre pan-cake...

On a essayé de se promener aussi sur le front de mer de Saint Jean mais il y avait un tel vent qu'il nous a fallu nous réfugier dans un café pour avaler un chocolat chaud !

On n'est même pas allés jusque chez Adam pour acheter des macarons tellement on rêvait de se mettre au chaud et à l'abri !

Mais il n'a pas plu... On ne peut pas tout avoir !!!

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Résumé du week-end - partie QUATRE

Petit bulletin météo du jour en image !

On s'est dit qu'il y aurait peut-être un petit microclimat de l'autre côté de la frontière... Donc, direction Bilbao et le musée Guggenheim !

En arrivant sur place, fiers comme des rois, nous avons pu constater que nous avions eu raison et qu'il y avait bien un microclimat car le soleil brillait... Sauf qu'il a fallu rapidement se rendre à l'évidence, notre poisse météorologique était plus forte que le microclimat et il s'est mis à pleuvoir nous obligeant à abréger notre tour extérieur du monument...

Bon, je crois être assez béotienne en matière d'art contemporain et je reconnais que, souvent, ça se résume à "j'aime, j'aime pas" mais je suis curieuse de nature donc j'essaye quand même...

Petite mention à la salle où était exposée "La cour de la perception des impôts" d'après Cai Guo-Qiang mais je ne peux vous en mettre une photo car je n'en ai pas trouvé sur le net qui puisse vous montrer non seulement de quoi il s'agit mais aussi l'émotion qui pouvait se dégager de certains groupes statuaires. Ca ne doit pas vraiment correspondre à des critères d'art contemporain tendance donc c'est normal que ça m'ait plu... CQFD !

Bon, après, le reste, j'avoue que je n'ai sans doute pas su voir l'art où il se trouvait... mais j'ai vraiment essayé et j'ai même tenté des analyses, quoique toutes personnelles, aussi objectives que possibles de ce que je voyais !

Ainsi, ce tableau de Takashi Murakami :

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Pour moi, il s'agit d'une représentation de la création du monde symbolisée, au travers de son style pictural psychédélique post-modernistepost-moderniste, par un énorme poisson-lune (le poisson étant l'un des premiers éléments vivants sur terre et le poisson-lune car sa forme rappelle celle des Zeppelins, qui à son tour symbolise, bien entendu, le deuxième élément de la terre : l'air !), se nourrissant au lait de la mamelle de la terre originelle à droite (on voit le lait sortir du sein et se déplacer vers la bouche du poisson comme en apesanteur, voir "On a marché sur la Lune" de Tintin et le whisky du Capitaine Haddock).
Il est par ailleurs, évident que la différence de traitement entre le haut et le bas du tableau marque la différence géopolitique fondamentale entre les deux hémisphères terrestres et même si, le bas est sur fond noir, le fait que le dessin soit moins chargé alors que le haut, quoique sur fond clair, est beaucoup plus chaotique dans son organisation, montre bien les dangers d'un capitalisme éhonté et galopant...

Quant à cette oeuvre de Cai Guo-Qiang :

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Comment ne pas y voir l'arche de Noé qui doit sauver le monde ??? Ce que vous ne pouvez pas voir, c'est qu'au milieu des morceaux de porcelaine brisés d'éléments de vaisselle, il y a également des morceaux de statuaires religieuses boudhistes et catholiques.
Or, non, seulement, on remarque tout de suite que les morceaux de vaisselle (symbolisant à n'en pas douter les âmes des pauvres pêcheurs que nous sommes) sont d'un blanc légèrement grisé alors que les morceaux de statuaires sont d'un blanc lumineux mais, en plus, que les morceaux de statuaires sont tous sur le dessus de l'oeuvre.
Ce sont eux qui iront les premiers vers les cieux et qui peuvent ainsi assurer notre salut si nous pouvons encore l'espérer...
Enfin, comment ne pas conclure que l'arche étant représentée par une épave, c'est notre société qui est ainsi décriée et critiquée, nous montrant par là, notre décadence inéluctable...

Je précise, à toutes fins utiles, que mes analyses artistiques sont purement libres et que je ne les conserve que pour mes très proches ou ceux qui ont le malheur de m'accompagner dans mes délires muséeiens !!!

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Résumé du week-end - partie CINQ

Petit bulletin météo de ce dernier jour, celui du retour...

Et, voilà, on s'en va et il fait un soleil extraordinaire avec une petite brise toute douce...

Pfffffff, c'est pas juste !!!

Allez, zou, petite ballade dans les dunes et sur la plage avant de reprendre la voiture...

Et rien que pour cette matinée, je tiens à dire qu'on a eu un magnifique week-end de Pâques et que ceux qui voulaient que je prenne mon ciré et mes bottes n'étaient que des mauvaises langues !!!

Ah bon ? C'était moi ? Ah ben, zut, alors, je suis une mauvaise langue !!!

A bientôt !

La Papote


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