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Et si on en revenait aux fondamentaux?

Publié le 18 avril 2009 par Errances

lutte-des-classesEn lisant ce titre pompeux-ronflant, mon très cher visiteur de passage doit se dire “mais qu’est ce qu’il a bien pu vouloir dire par là“! C’est pourtant bien simple. Nous sommes (et je dis bien nous, c’est à dire moi inclus) très souvent à coté de la plaque dans notre manière d’aborder les problèmes de politique et de société. Quand je parle de revenir aux fondamentaux, je pense principalement à un retour aux valeurs de base qui ont pu guider nos prédécesseurs dans l’élaboration des fondements de notre société.

Dans ces valeurs de base, nous devons inclure une certaine dose de spiritualité (j’entend par spiritualité une élévation de l’esprit, en dehors de toute religion), une bonne dose de philosophie, saupoudrer le tout de bon sens populaire, bien mélanger le tout, et la recette devrait nous permettre de rester sur terre, et d’envisager l’avenir et surtout nos relations avec autrui d’une manière un peu différente.

Qu’est ce qui provoque chez moi cette nuit ce besoin de disserter philosophiquement sur un tel sujet? Je viens tout simplement d’aller surfer sur les forums du Figaro, du moins sur les commentaires des articles, et j’ai été horrifié par l’obscurantisme de certains propos, par la haine qui se dégageait de certains billets envers les “gens de gauche”. Et puis j’ai eu un instant de doute. Je suis forcé à m’ouvrir l’esprit, à ouvrir les yeux, et je suis allé à la concurrence, c’est à dire chez Libé, et j’ai procédé à la même opération. Et oh horreur, je me suis appercu qu’un con de gauche vallait bien un con de droite, et vice-versa, et que quand quelqu’un ne regarde pas plus loin que le bout de son nez, ca ne donne de toutes facons pas grand chose de bon!

Reprenons les choses à la base. Coté le Fig’, j’ai vu des gens hurler haut et fort leur haine du communisme, comme coté Libé, j’ai vu des gens hurler haut et fort leur haine du capitalisme. Les deux attitudes me paraissent totalement dénuées de bon sens. Si ma sensibilité personelle me porte plus vers le communisme que de l’autre coté, je me garderais bien de traiter de cons les “gens d’en face”, ni de les rendre responsables de tous les maux de la terre.

Communisme et capitalisme sont deux expériences de société qui ont été ralisées, dont on constate les effets à long terme. Encore que le communisme qui a été mis en place dans l’ancienne URSS, ou dans certaines dictatures encore en place, pour ne citer que Cuba ou la Corée du Nord,  n’aie pas grand chose à voir avec les bases posées par Marx et ses confrères!

Force est pourtant de constater en ce moment que le capitalisme sauvage est en train, lui aussi, de nous montrer ses limites, et que de fait, nous sommes bien obligés de réfléchir différement! La crise qui perdure en ce moment laissera des séquelles. Elle a au moins mis à mal les certitudes des barons de la finance mondiale, et forcé les gouvernements des pays riches à tenter de “réguler” les excès de la finance totalement libre et de la spéculation sauvage.

Un petit apparté, au passage, qu’est ce qui fait que les seules expériences communistes qui aient pu “durer” aient été mises en place dans (et par)  des régimes dictatoriaux: Tout simplement je pense que partout ou celà s’est passé, les “puissants” au sens de “ceux qui avaient l’argent” ont fait barrage (très logiquement d’ailleurs, il est bien normal que les gens nantis défendent leurs acqis, on en ferait tous autant). Les seuls moyens d’imposer un système réellement communiste ont été de le faire par la force.

Par contre je suis persuadé que s’il était possible de créer quelque part un état géré par des rêgles communistes, avec des gens réellement motivés par l’expérience, le tout bien sur sur la base du volontariat, on arriverait rapidement à un modèle de société fiable et pérenne. Fin de l’apparté. Je suis parfois un doux utopiste, on ne se refait pas!

A SUIVRE…


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