Cher lecteur,
Voilà.
C'est fini.
Je ne sais si la cause en est à rechercher au plus profond de mon âme torturée (sais-tu qu'hier encore, dans les rayons du Spar de mon quartier, j'ai failli confondre un pack de yaourts au
Bifidus avec mes habituels laitages à bas prix? Quand je te dis que rien ne va plus).
Peut-être que mon hébergeur et moi n'avons plus rien à nous dire et que, tel un vieux couple que des décennies de soupe de légumes en boîte partagée en silence le soir devant le journal de TF1 a
définitivement déchiré, nous devons aujourd'hui nous résoudre à poursuivre des chemins séparés (je te recommande une petite visite au dernier blog officiel promu chez Over-Blog, c'est de la balle et ça vient renforcer l'attirail déjà fort impressionnant de
putasseries en tous genres inspirées des pires programmes télévisés de la première chaîne, qu'on avait déjà eu le privilège de découvrir ici, ici ou encore là).
Peut-être aussi que je suis définitivement masochiste, et que l'envie m'est subitement venue de m'arracher les cheveux et les poils de la marge anale (si, ne nie pas, toi aussi tu martyrises ta
pilosité postérieure quand tu t'énerves) en essayant de m'initier au logiciel libre Wordpress, dont la seule installation peut
éventuellement provoquer, chez le novice non averti, l'émergence de pulsions agressives incontrôlables et potentiellement létales (MySQL, PHP ou CSS ne faisant pas particulièrement partie de mon
entourage proche et m'inspirant à peu près autant qu'une réunion tupperware du dimanche tenue chez Bénédicte Jolicul, la célèbre blogueuse-fille qui utilise les produits Neutrogena comme
contraceptifs et réduit ses rides virtuelles à l'aide du dernier spermicide de chez L'Oréal).
Mais je digresse.
Ami lecteur, sache que pendant ces deux années (et demi...j'y tiens, au demi) au cours desquelles j'ai tenu ce modeste blog, tu n'as cessé de m'inspirer. De me chambrer. De m'encourager. De me
faire chier titiller. De me remettre à ma place, aussi, quand je ne l'avais pas volé.
Sans toi, lecteur, ce blog aurait un peu été l'équivalent d'un rayon de charcuterie fine dans un supermarché moscovite en 1982.
Si le coeur t'en dit, tu peux désormais me rendre visite dans mon nouveau petit bordel.
Tout y est encore à l'état d'ébauche, n'espère pas y trouver des filles nues ou des recettes de cuisine, encore moins des canevas pour ton tricot du soir.
N'espère pas non plus y voir une liste de liens longue comme le bras, je débute à peine.
Je te promets que bientôt, tu auras tout le loisir de naviguer vers des sites de grande qualité, dont la haute tenue rédactionnelle n'aura d'égale que la richesse de contenu (laisse-moi juste le
temps de contacter les blogs UMP afin de leur demander leur autorisation).
Sur ces bonnes paroles, lecteur, laisse-moi te transmettre une partie de la flore bactérienne qui m'habite joyeusement en te claquant affectueusement deux bises sonores.
Au plaisir.
Edit du 22/04/09 à 07h40:
Par une mystérieuse intervention divine, ce billet hautement diffamatoire à l'égard d'Over-Blog se retrouve en "Une" du site de
l'hébergeur.
Soit l'algorithme est parfaitement neutre et impersonnel, soit les p'tits gars de chez Over-Machin ne sont franchement pas rancuniers.