Magazine Humeur

24 heures…

Publié le 18 mars 2009 par Docteurho

Penses-tu à moi autant que je pense à toi? Probablement, mais rien n’est si sûr dans ce bas monde où tout est cruel, tout est mortel, pourtant c’est ce qui fait son charme, la fin..Il y a une fin à toute chose, comme il y a un début, un cercle vicieux qui tourne en continuité et qui fait de nous ce que nous sommes, tous les jours, des êtres faits de rêves, de souhaits et de quêtes infinies. Chacun de nous, pense qu’il souffre pour son prochain, ou pour lui même. Chacun de nous porte en lui une blessure, une histoire à raconter, un sentiment frustré, voire une passion meurtrie, mais on n’ose pas l’avouer, on se dit comblés, jusqu’au jour où ça éclate, dans un geste, un mot ou un simple regard.

Nous cherchons notre bonheur, pourtant il est aussi simple qu’un bonjour, un sourire, une poignée de main, ou juste un café siroté dans quelque café bondé de gens, mais où on se sentirait seul en pensant à sa bien aimée qui était un jour assise au même endroit, sauf qu’elle n’y est plus aujourd’hui et Dieu seul sait si elle reviendra un jour.

Nous nous lacérons à coups de pourquoi celui là qu’on aime nous fait du mal, et nous nous acharnons contre notre cœur que nous déchirons encore plus, alors qu’il suffit d’une prière au bon Dieu, pour apaiser nos malheurs, et qui sait?…Oublier peut-être…! Si on a le désir d’oublier…

Moi, je ne veux pas oublier, je ne veux pas baisser les bras et je ma battrai pour toi, même contre toi. Je te suis ce que je suis, parce que je te l’ai promis, parce que j’ai envie de te montrer à quel point je peux être plus fort, plus tenace, enfin, différent de ces hommes, qui ne sont ni mieux ni pires que moi, mais qui ne sont pas moi. La différence étant que moi, je pense à toi, tous les jours que Dieu fait, chaque matin pour une raison nouvelle, avec un sentiment qui s’en va à ton égard, pur, lympide et surtout vrai. Je ne sais pas si je vaincrai, mais je ferai tout pour, même si mon bouclier se fend sous tes coups de poignard, même si mon glaive se brise sur le roc de ton indifférence, même si mon sang se vide sur tes terres en entier…


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