Magazine Journal intime

Les Grandes Vacances Commencent. Et Finissent Quand?

Publié le 18 juin 2009 par Mélina Loupia
Tout avait pourtant si bien commencé, comme dans les fins des films américains qui démarrent comme un cauchemar et finissent en conte de fée urbains.

J'avais récupéré l'interné, libéré de sa 2nde moyennement subie, avec en poche un passage en 1ère ST2S comme il voulait, avec le privilège de choisir ses copines dans sa future classe.

J'étais rentrée tard, mais juste à temps pour récupérer les deux tiers restants, cuits par la journée orageuse, mais qui semblait se terminer sous le soleil rasant et sans vent.

J'avais pris de l'avance dans le taf, préparé une salade de riz, jolie, jolie, jolie que tout le monde aime sans exception, y compris Maurice qui se plaît à chasser le grain de riz.

Le conjugué était rentré souriant, prêt pour son mercredi off.

Il était 18h, je m'apprêtais à m'assoupir devant Un dîner presque parfait.

"Maman, j'ai super chaud, t'as rallumé les chauffages?
-Oui, et d'ailleurs, j'attends l'installateur de cheminées d'un moment à l'autre, qu'en dis-tu, à la place de la télé, un foyer avec insert?
-Je déconne pas maman, je crois que j'ai de la fièvre et j'ai chaud et froid aux pieds."

Un poêle à kerdane sur pattes poilues le pauvre. Bouillant. Hagard.

"Tu files au lit, tu te couvres à fond et j'arrive."

C'est à partir de là que je pense que le happy ending de la chose m'a échappé.

Le moyen à son tour est venu se plaindre d'avoir les yeux qui brûlent, une perceuse à percussion dans la tête et le feu dans le corps.

Le benjamin, quant à lui, qui avait pour une fois décidé de déserter l'ordi pour un foot dehors avec son pote, est revenu avec 32 dents moins le quart, celle de devant, bien entendu. Désespéré à l'idée de devoir ouvrir la bouche une fois de plus dans sa vie, il s'est écroulé par terre et a noyé le pavé de ses sanglots.

Le collège m'a appelée au milieu de la matinée, en panique, pas d'infirmerie et le moyen avec "vraiment une sale tête, venez le chercher."

Au retour, le sac de 130 litres, contenant les 4 poubelles que je DEVAIS jeter en partant a rencontré un chien, et a perdu contre ses crocs. Le jardin ressemble vaguement à une décharge.

La mise à jour de Simone qui tardait à venir, le ménage à faire, la note pour Manu qui ne fête donc pas ses 27 ans tout de suite, on voudra bien attendre, HP qui refuse de me faire mes 2 putains de DVD de réinstall, Orange qui souhaite m'embrouiller une fois de plus avec les nouvelles fonctionnalités de l'iPhone 3.0, le nettoyeur vapeur qui prend sa retraite et me fabrique de l'eau chaude...

Et en plus, je viens de me balafrer en me rasant.

Est-ce que ça va durer toutes les vacances? C'est quand la rentrée?


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossiers Paperblog