Il n'y a pas de haine dans la colère, une montée d’adrénaline ou tout du moins la seule émotion que l’on puisse laisser s’imposer sans se justifier.
Il n'y a pas que de la nostalgie dans les larmes, on pense au passé sans pouvoir s’en délester, on avance grâce aux souvenirs qui nous hantent.
Il n'y a pas de mal à haïr parfois ceux que l’on a tant aimé autrefois. Limite indicible de la passion, c’est de la déraison.
Il n' a pas de honte à vouloir faire plus que toucher ses rêves et s’accrocher pour les observer éclore aux yeux de tous.
Il n'y a pas de malaise à être en marge de nos baskets alors que tout le monde vous souffle que la vie est chouette. Une sensation, un truc qui bizarre qui se morfond jusqu’aux ongles. De la racine au centimètre carré de peau on sent bien que l’on tremble un peu de ne pas être à la hauteur.
Fléchir, courber, relever, on attend tellement des autres, on exige tellement de nous.
Il n'y a pas à s’en vouloir de hurler quand on n’est pas celui qui souffre. Douleur physique ou morale, un grand jeu de sentiments tactiles qui déstabilisent l’être fragile.
Il n'y a pas à rougir d’être un peu différent, de vouloir cacher ses failles.
Il n'y a pas à se cacher d’être tel que l’on est. Apprendre à s’aimer, à apprécier le moindre de ses défauts, assumer l’image que l’on nous donne tout en sachant ce que l’on ressent sincérement.
Il n'y a pas à dire, la vie c’est une énigme que l’on comprend mieux lorsque l’on cesse de chercher à la résoudre.