j'haïs tellement être une femme (desfois)

J'adore porter mes talons hauts, mon gloss, mes seins, mes boucles d'oreilles surdimentionnées, mes déshabillés affriolants, mes bébés, mes sacoches trop grosses (faudrait que je fasse un billet, énumérant le contenu de ce monstre... c'est à peine croyable), mes strings et toutes les petites affaires mignonnes et croquables exclusives aux femmes (quoique j'ai déjà vu des hommes avec des sacoches, ... autre billet).
Même quand j'ai mal au dos, d'avoir trop magasiné ou juste d'avoir trop porté de talons hauts, de bébés et sacoches (les seins ne font pas le poids), ça me dérange pas. Je m'assume comme femme féminine, j'aime ça, ça me fait un joli mollet, une grande jambe et surtout, j'ai l'impression que je peux (si, si, je le peux, même si juste une femme) conquérir le monde. Entière et contre tous.
Pleasure in pain... i guess.
Je donnerais TOUT pour être un homme.
Ici, maintenant.
Pas pour l'avancement de carrière (j'ai une profession à prédominance féminine et je ne changerai pas pour tout l'or du monde), ni pour la barbe ou les cravates.
Je serais prête, oui, aujourd'hui, à faire une croix sur les jupes, les orgasmes multiples et toutes les petites et grandes choses de femmes.
Pourtant, je n'ai pas mal au dos, ni au ventre, ni à la tête. (ni aux seins, bande de curieux).
Si j'étais enfin un mec, je pourrais être à mon 110%, 360 jours par année (5 jours pour la grippe d'homme quand même). Et je n'aurais plus jamais à traverser cette maudite mer amer, qui me lève le coeur, et me laisse son goût de sel pendant des jours. Et me fait écrire des billets complètement ridicules.
vivement les spm.