Comme je te le racontais hier, on n’a pas trop bougé de l’hôtel. On s’est quand même aventurées deux fois dans les villages avoisinants, histoire de ramener du souvenir et de l’anecdote. Pour l’anecdote rigolote, tu repasseras. Les taxis sont tous neufs, t’as même plus besoin de tenir la portière quand il roule. Fini les souks à l’ancienne, bienvenue aux “shopping center” avec prix fixes, que du coup quand tu veux marchander chez le vendeur de babouches tu te fais limite insulter par le tenancier. Tout se perd, ma pauvre dame!
J’ai donc laissé la Pépette barboter dans la mini piscine, pendant que je lisais au fond de mon transat.
Et quand je te dis que je lisais, je te parle pas de chick litt, mais d’un vrai livre pas du tout de vacances. Un peu l’opposé de Marc L. M’enfin, depuis qu’il y a deux ans je me suis enquillée les Bienveillante sur ma serviette de plage, je n’ai plus peur de rien.
Les Disparus - Daniel Mendelsohn - ed. J’ai LuC’est pas un roman du tout. C’est écrit comme un documentaire, mais on se laisse vite prendre par le récit, comme avec un polar.
La curiosité aiguisée par les histoires que lui racontait son grand père lorsqu’il était petit mais qui éludait curieusement toutes les question sur un de ses frères morts pendant l’Holocauste avec sa femme et ses filles dans un petit village de Pologne, l’auteur raconte comment il part à la recherche des survivants qui pourront lui raconter ce qui s’est réellement passé là-bas entre 1939 et 1944. Malgré le coté documentaire, on est vite pris par l’histoire et enchanté de la manière dont l’auteur redonne vie à ces “disparus”par les souvenirs que lui racontent tous ces vieux juifs qui ont connu le pire. Oui j’ai des lectures tout à fait tordantes en vacances.
A suivre…