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Le coup de chaud / xxii

Publié le 13 juillet 2009 par Lejournaldeneon


(ROMAN EN LIGNE)
LE COUP DE CHAUD
-22-
Un roman... et c'est évidemment Tony™ qui s'y recolle ! Sacré Tony ™ ! Un roman... ou une somme de lignes superposées au mouvement de l'air ambiant. Un de ces procédés écologiques pour dire la couleur verte qui lui coule dans les yeux au lieu d'une industrie lourde incapable de le distraire vraiment. Un roman... disons plutôt une correction à la volée d'un vieux manuscrit laissé pour compte par faute de temps, l'été 2003. Le coup de chaud... où ce qui arrive à force de prendre des douches froides au travers du cadre strict d'une météo de merde. Le coup de chaud ou une façon de décliner un paquet d'histoires anciennes, des engrenages, la mécanique rouillée des passions en retard. L'effort illuminé d'en découdre avec ses vieilles leçons de voyages, les malles défaites un peu partout dans le coeur de gens admirables et réconfortants. Le coup de chaud... comme on dirait : de La poésie, le cinéma... un tas d'emmerdements à la fin.
LE COUP DE CHAUD /  XXII(PUBLICITÉ)
CHAPITRE 11
POST COÏTUM ANIMAL TRISTE
L’émission venait de se terminer sur le générique couvert par le prélude à l’après-midi d’un faune(X) de Claude Debussy (À l’origine, un églogue de Stéphane Mallarmé dont le poète mélomane inspiré par Baudelaire, avait réclamé au compositeur un accompagnement à la hauteur de son inspiration). Un Panorama sur la vie des plantes, leur mode de reproduction, la croissance des cellules végétales et leur aptitude naturelle aux élans de la mémoire comme moyen récurrent de leur adaptation au monde moderne. Une heure de discussion autour du développement des plantes vertes et leurs excès de sensibilité derrière leur apparence rigide.
-X- Le poème en cent dix alexandrins, illustré par Manet et mis en musique par Claude Debussy, fit aussi l’objet d’une chorégraphie créée par le danseur Vaslav Nijinski en 1912.
...Qui, détournant à soi le trouble de la joue,
Rêve, dans un solo long, que nous amusions
La beauté d’alentour par des confusions...
Tony était descendu marcher un peu pour shooter dans les feuilles et suivre le dessin monotone des moineaux dans l’air frais de la Place St Nizier. Les piafs du quartier abandonnaient un après l’autre leur architecture gothique renaissance et la dizaine de perchoirs naturels en forme de tilleuls brûlés d’ocre à son pied pour les fissures plein sud de la rue Célestin Philbois. Des cliques sautillantes de passereaux qui amusaient les gosses des HLM voisins flambant neuf. L’automne terminait de recouvrir « la tête du bouchon de Champagne », la rue Michelet, celle du Bon Pasteur ; depuis le quai de l’abattoir, la piscine du Vouldy et jusqu’au jardin du Préau tout proche du canal de la Seine. Chaumont fit une pause à hauteur d’un platane dont l’écorce abondait de signes gravés à la main. Des figures tracées comme des allégories, des paraboles amoureuses et des logogriphes de toutes natures... Des dizaines de rayures allusives et d’éraflures secrètes comme des intentions définitives à l’épreuve du temps. Pourquoi cette figure, particulière plus que cent autres gravures analogues superposées en fresque tendre sur le cuir d’un bois d’agrément, un simple « H »... retint ce jour-là son attention, peut-être à cause de ce « M » qui l’enlaçait, identique à une voilure d’insecte ; deux ailes... l’empreinte assez claire d’un butineur, un voleur de fleurs fort habile dans la matière calligraphique...
Tony reprit sa promenade sous des grands arbres jaunes qu’il prit pour des saules (disons probablement des frênes et plusieurs marronniers...) Le maçon n’avait pas la moindre idée de ce qui différenciait un feuillu d’un autre, mais repensa à cette idée bizarre qu’un peu d’herbe était capable de soigner un rhume des foins ou qu’une pincée de thym, de verveine, mêlée au serpolet... guérissaient aussi des absences passagères ou des étourdissements chroniques. Tony s’était arrêté là, sur cette hypothèse que Les plantes portent en elles toute la complexité du monde vivant et disposent aussi d’une véritable mémoire utile à notre besoin de nous adapter sans cesse à notre environnement... et n’avait pas osé aller plus loin, au-delà d’une ligne de démarcation qui séparait les quartiers bas d’un centre ville parfaitement préservé. (L’ouvrier du bâtiment avait pensé « réservé » au lieu de « préservé »...) Tony s’arrêta quelques instants à une distance circonspecte du petit bois, puis finit par rebrousser chemin en direction de la cathédrale St Pierre ; chercha une explication rationnelle à la mémoire des arbres dans l’accord d’un son d’orgue qui dévalait la rue de l’évêché... L’ouvrier spécialisé dans le plâtre, l’enduit, le blanc de chaux et les vieilles méthodes de crépissage au torchis, se répéta plusieurs fois cette formule biologique qu’il venait d’entendre à la télévision, traîna les pieds jusqu’au Kane qui venait tout juste de changer de nom dans l’espoir de convertir sa jeune clientèle d’agitateurs gauchistes aux rencontres sportives fournies gratuitement sur une grande télé familiale accrochée au plafond. Cette fois, la nuit était complètement tombée sur le « café de l’Horloge ». Et rien, non vraiment rien n’aurait réussi à le faire rentrer chez lui par ce sentiment d’automne aussi vif. Cette fin du mois d’octobre 1970 où tout allait se jouer. Où tout devrait irrémédiablement basculer. Cette drôle d’année de la mort spectaculaire de l’écrivain japonais Yukio Mishima(X) dans son bel habit de Samouraï ; celle de l’artiste américain Barnett Newman, ou encore du photographe de presse Gilles Caron, disparu quelque part dans les environs de Phnom Penh ; celle en France de François Mauriac, de Jean Giono... L’année de l’enterrement du « grand Charles » à Colombey-les-deux-églises, et du guitariste Jimi Hendrix à Seatle, Etats-Unis d’Amérique...
-X- Yukio Mishima vient d’achever L’ange en décomposition, le dernier opus de sa trilogie romanesque publiée sous le titre de La mer de la fertilité. Dans la matinée du 25 novembre 1970, l’auteur japonais le plus influent de son temps, se rend à l’école Militaire du quartier général du Ministère de la Défense et prend en otage le général commandant en chef des forces d'autodéfense avant de faire convoquer les troupes. À la suite d’un discours épique encourageant le retour d’un japon traditionnel à la faveur d’un empereur tout puissant, Yukio Mishima se retire dans une pièce situé à l’étage du bâtiment avec quelques-uns de ses disciples les plus sûrs et s’ouvre l’abdomen à l’aide d’un sabre selon le rituel du seppuku (une ouverture transversale sous le nombril). La « cérémonie » morbide imaginée par l’écrivain doit se conclure par sa décapitation (une version du suicide rituel, censée abréger les souffrances du malheureux), mais son ami Morita tremble et rate son geste. C’est finalement Hiroyasu Koga qui récupère la lame et termine l’ouvrage sacrificiel. Un dénouement tragique, pour lequel beaucoup avancent que le maître de la littérature nippone avait tout prémédité et mis en scène depuis la rédaction des premières pages de son œuvre considérable.
« C’est lui qui avait parlé le premier. Je me souviens qu’il faisait très chaud. C’était au mois de juillet. Un rencard que le type avait avec une fille. Il disait qu’il avait dû la quitter longtemps avant. Un an, jour pour jour... Il disait aussi qu’il ne savait pas si elle viendrait et qu’il la comprendrait. Marie était une chique fille, vraiment ! Tout le monde la connaissait au commissariat, mais j’ai encore l’impression qu’il n’était pas forcément au courant. Le type était reporter ou quelque chose comme photographe ou correspondant de guerre... Je ne me souviens plus forcément de ce que Tony m’avait raconté à l’époque. C’est-à-dire que vous comprenez... Tony et moi, ensuite... Marie était vraiment bien foutue, mignonne et tout. Je veux dire, Tony et elle vivaient un peu ensemble… Je crois qu’ils avaient vraiment quelque chose l’un pour l’autre, mais ça n’empêchait pas Marie... Enfin rien de mal, mais vous voyez. Une fille vraiment jolie, mais quand même un peu salope. Je me rappelle qu’un jour... Tony lui a collé une baffe dans la gueule devant tout le monde alors qu’elle était grimpée en jupe sur une table du bistrot pour fêter la fin des bombardements sur le Cambodge ou je ne sais plus trop quel autre prétexte du genre. Elle fréquentait une bande d’étudiants qui saoulaient tout le monde avec leur politique américaine, leurs idées sur leurs parents, les femmes, la révolution sexuelle... C’était en juin. Je m’en rappelle parce que c’était juste avant le départ du tour de France. L’année ou Merckx avait fait le doublé avec le Tour d’Italie... une sacrée victoire au Mont Ventoux(X) où le belge avait pointé son maillot jaune à presque dix minutes du jeune Zoetelmeck. Après l’étape, Merckx s’était évanoui devant les journalistes en train de l’interviewer. Le médecin avait dit qu’il manquait d’oxygène. 1900M... Le Ventoux c’est quand même pas non plus l’Annapurna ! 4500 bornes à 35 KM/H de moyenne il y a trente ans déjà, vous voyez un peu le boulot !
-X- En juillet 1970, le Tour de France renoua avec la montée légendaire du colosse provençal. Le col avait été écarté des parcours officiels depuis 1967, date à laquelle Tom Simpson s’était effondré, soutenu par des spectateurs, à deux kilomètres du sommet de l’épreuve. Quelques minutes après, le coureur britannique était mort dans l’hélicoptère qui le transportait vers l’hôpital d’Avignon. « La fatigue, la chaleur étouffante, le manque d’eau »... Tout le monde avait d’abord conclu à une mort naturelle par épuisement. La légende du monstre de Provence avaleur de coureurs était sauve. Le lendemain, le Dr Dumas, le médecin officiel du Tour, répondait à la presse en disant que c’était bien trop tôt pour parler de « doping », qu’on pouvait aussi mourir en pleine santé, chez soi, dans un fauteuil... que c’était rare, mais que ça pouvait quand même arrivé. L’enquête avait révélé plus tard que le coureur montait les côtes avec des tubes de Tonédron dans les poches de son maillot. Le type marchait aux emphèt’, et ce n’était certainement pas le seul dans le peloton. En 1992, une voiture de l’équipe Festina fut interceptée par la police des stups, le coffre blindé d’EPO. Et puis beaucoup plus tard en 2002, l’épouse du coureur lituanien Raimondas Rumsas est arrêtée vers Chamonix en possession d’une quarantaine de produits (EPO, testostérone, corticoïdes et hormones de croissance). Pour sa défense, la jeune femme tentera d’expliquer que ces médicaments étaient en réalité destinés à ses parents malades. Rumsas, Virenque, Hamilton, Rasmussen, Floyd Landis ; l’italien Marco Pantani, mort dans des conditions « douteuses » en 2004, suite à une overdose de cocaïne ; Laurent Fignon, aujourd’hui atteint d’un cancer des voies digestives... Ricco, Moser, Ullrich, Vinokourov... La liste est malheureusement non exhaustive...
À moins que je confonde avec le mois de mai... Vous savez, cette attaque de l’épicerie Fauchon à paris par un commando terroriste. Un mec qu’on appelait « Tarzan » et une équipe de sauvages s’étaient barrés avec tout ce qu’ils avaient pu emporter : caviar, truffes, champagne, marrons glacés... Du fois gras à deux cent balles le kilo... Ils avaient réussi à foutre le camp par les couloirs du métro. Ce vieux salaud de Sartre avait pris leur défense. Tu parles ! le type bouffait tous les jours à la Coupole et il continuait quand même son numéro sur la pauvreté, la misère dans le monde et la justice sociale... Les beaux discours... C’est pour ça que j’ai continué de voter à droite après ! Ça aurait pu leur ressembler à ces p’tits salauds. Pas mal d’entre eux descendaient souvent à Paname pour aller foutre la caillon dans les manifs ! L’endroit s’appelait pas encore l’Horloge à ce moment-là. Bien qu’on pouvait déjà voir des matchs de championnats sur une télé qu’avait remplacé le vieux juke-box et le tas de p’tits cons qui fumaient devant. Le patron s’appelait Kan’... Je ne sais pas ce qu’il a pu devenir depuis ? Tony était comme un fou. Et plus il gueulait pour que la môme descende de là, et plus elle continuait de le provoquer en agitant son cul sous sa jupe. Le tissu couvrait pas grand-chose dans ces années-là, faut dire ce qui est ! Tout le monde se marrait. J’ai été obligé de m’interposer pour ne pas qu’elle ramasse trop. La gosse s’était mise à chialer, une véritable hystérique. Ensuite j’ai dû essayer de la rassurer. C’est une des dernières fois que j’ai vu Tony. À cause d’elle vous comprenez ! J’aurais pas pu supporter de le regarder en face après.
Avec Marie, on s’est amusé encore ensemble pendant un moment, mais rien de plus. On se voyait uniquement à la brigade. Elle disait que les murs... les grandes fenêtres sous les plafonds lumineux, même mal peints. Tous cette cohue contrainte de raconter sa vie devant tout le monde... Marie disait aussi que les classeurs, tous ces dossiers bien rangés sur la vie des gens la rassurait. Ma femme ne s’est jamais aperçue de rien, mais c’est mon chef. Un vrai con, avec un nom d’origine espagnole... Bref ! comme je disais... Ce jour-là, le type a commencé à parler de Marie à Tony sans se rendre compte que Tony s’envoyait la gisquette à la régulière depuis longtemps. Bon, même si de ce côté-là... Je veux dire même si un de plus !... Un type avec un sourire, le genre de sourire allemand si vous voyez comment sont ces gens-là. Le genre pardessus avec sa chemise blanche sur mesure bien repassée en dessous. Une allure qu’on oublie pas comme ça. Peut-être dans les vingt-cinq, vingt-six ans, peut-être moins... mais je vous dis ça, ça remonte maintenant. Tony a insisté pour lui offrir un verre. Il l’a écouté raconter ses souvenirs de guerre. Comment il était revenu du Vietnam, comment il était revenu d’aussi loin juste pour revoir Marie... Je me souviens qu’il parlait beaucoup et que l’alcool n’avait sûrement rien arrangé. Après peut-être, une heure... le gars avait sorti un cahier de son sac, une sorte de sacoche qu’il avait gardée accrochée autour de l’épaule. Un cahier rouge avec une spirale. Je ne le voyais pas vraiment très bien d’où j’étais assis. C’est Tony qui m’a parlé de la photo que le type lui a montrée. Une photo de Marie dans une robe rose, la robe que Tony disait lui avoir achetée pour son anniversaire. »
-Et vous n’aviez jamais su qu’ils étaient mariés.
-Qui, Tony ?...Comment j’aurais pu savoir ? La gosse traînait avec tout le monde. Non... Tony ne bossait plus et passait toutes ses journées au bistrot ; des emmerdes qu’il avait dû avoir avec son dernier patron. Je sais pas pourquoi elle l’avait pas foutu dehors plus tôt ? L’habitude, sûrement. Mariés... Marie et cette loque... Ils ont vraiment été mariés ?
-Et le p’tit ? Jules... Vous connaissiez l’enfant ?
-Ah oui, le p’tit môme...!
-Pas franchement. Des parents à elle qui s’en occupaient, sûrement. Enfin, je sais pas. Une fois. C’était bien avant cette histoire de Sartre, de champagne et de marrons glacés disparue dans les souterrains de la Madeleine... Disons l’année d’avant, pendant l’été juste avant les grandes vacances... Un collègue l’avait découverte complètement ivre, enfin, très mal-en-point. C’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance de Marie pour la première fois. Je faisais la nuit. Le bleu bitte est venu me demander de l’aide pour ramasser une fille allongée à moitié nue sur le trottoir. Carrément devant le commissariat. Comme ça. Personne n’avait rien entendu de ce qui avait bien pu se passer. Marie aurait pu tomber toute seule, ou une voiture qui l’avait peut-être jetée là ? Allez savoir... Après ça elle ne s’est jamais souvenue de rien ! C’est quand le collègue est sorti à la fin de son horaire de service, qu’il est tombé sur la fille toute éclaboussée par terre. Un sale état. Je dis ça parce que c’est moi qui l’ai raccompagnée chez elle ensuite. Vous comprenez, le gars commençait dans le métier et j’avais préféré finir le boulot moi-même. Elle habitait tout à côté, en haut d’un immeuble dans la même rue. Le môme ? Je l’ai entendu qui hurlait depuis le rez-de-chaussée. Un type était là, il regardait la télévision. C’était Tony, mais je ne l’avais encore jamais vu non plus. Comment j’aurai pu savoir qu’ils étaient mariés ? C’est pas parce qu’on couche avec quelqu’un ou qu’on regarde la télé chez lui... Un peu plus tard, Tony est venu au commissariat. Je lui ai posé des questions sur elle et puis aussi sur le gamin, juste pour parler. Il m’a dit que ça ne me regardait pas. Qu’il n’y était pour rien. Que c’était le gosse de cette fille, qu’elle et lui... voilà tout. J’ai pas cherché, il n’y avait pas mort d’homme non plus ! Par contre, Tony n’arrêtait pas de poser des questions sur la soirée où on avait retrouvée Marie. Il voulait savoir ce qui avait bien pu lui arriver cette nuit-là. On a fini par aller boire un verre ensemble, ici, juste à cette table... Tony disait qu’il connaissait bien le patron et qu’on serait bien reçu. Je ne lui ai pas dit tout de suite que je le connaissais aussi. On a parlé de l’astronaute qui s’était posé sur la lune, et puis de son collègue, Aldrin je crois, je ne sais plus lequel des deux ? Tony était passionné par ce genre de trucs. Moi, ça ne m’a jamais intéressé plus que ça. Il m’a alors fait remarquer qu’on avait récupérée Marie pile à l’heure où le soyouz, enfin la machin avait atterri. J’avais pas vraiment vu tout de suite l’intérêt. Pile vers 4 heures du matin, le 21 juillet. Pour ça, on pouvait lui faire confiance. J’ai jamais rencontré quelqu’un avec une mémoire pareille. Il m’avait même donné l’heure précise, à la minute près, mais j’ai oublié. Le problème ça à été plus tard. Le collègue... le bleubite qui avait découvert Marie le premier avait soi-disant noté 21H35 sur son carnet, et s’était même gouré de jour... le 20 juillet. Ce n’était pas obligatoirement important, encore une fois, il n’y avait pas mort d’homme, mais Tony a continué de nous emmerder avec ça pendant des jours. Plus con qu’un flic, je vous dis ! Pour nous, c’était une affaire classée, voilà. On avait plus grave à s’occuper au tableau de service, vous comprenez. »
(À SUIVRE)
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