- Le savoir détruit une partie de la saveur
- La passion est un fruit qu’il faut croquer à pleines dents avant qu’il ne pourrisse
- Si les fruits parlent, ils expriment les branches qui les ont portés et les racines qui les ont nourris
- Derrière chaque miroir se cache un autre visage que le sien
- Tout ce que je fais pour montrer que je suis comme tout le monde ne fait que me montrer comme en-dehors du monde réel
- Une inondation est une somme de gouttes d’eau
- Hors du commun, hors du temps
- Un type trop carré dans un monde où il faut savoir arrondir les angles
- On ne pardonne qu’aux enfants et aux fous
- J’ai eu tort de mentir, mais encore plus de tout avouer
- À choisir entre la peste et le choléra, c’est la moins pire des mauvaises solutions
- Si haut qu’ils poussent et grimpent, les arbres ne peuvent jamais atteindre le ciel
- Celui qui désire mais ne fait rien a le pouvoir de rêver, celui qui agit et ne rêve pas est perdu
- Il faut se méfier de ses rêves car parfois ils peuvent se réaliser
- On ne peut pas parier en misant sur son destin
- La réalité est un cauchemar dont seule la mort permet de se réveiller (Matrix)
- Le suicide n’est douloureux que pour ceux qui restent, pas pour celui/celle qui part
- Le suicide interdit les portes du Paradis mais autorise de quitter l’Enfer sur Terre
- Les crises provoquent de nouveaux états de conscience par des états d’âme
- Les utopies et l’underground d’aujourd’hui seront la norme et la vie quotidienne de demain
- Montrer sa force pour ne pas en avoir besoin
- Trop de sécurité nuit gravement à la Liberté
- N’aie pas peur, je suis flic ! Beh si justement, raison de plus d’avoir peur
- Il faut dominer sa domination sinon c’est l’autodestruction
- Après le dégoût, quand on n’arrive pas à détruire une chose/personne, on la craint et/ou on la vénère/respecte
- Le manque de soutien et de respect engendre le chaos et tout s’effondre
- Je peux poser une question qu’il ne faudrait pas ? C’est la seule question à poser
- Le vent tombe, la houle s’apaise et laisse place à une mer d’huile
- La folie créatrice peut devenir une perversion destructrice
- La folie est un excès de réflexion bien ou mal placée
- Le véritable artiste se cache derrière son œuvre
- Une légende de son vivant qui s’achève deviendra un mythe qui commence à sa mort
- Pourquoi t’as fait ça, t’aurais pu mourir ! C’était bien le but Gérard !!!
- Le clown triste avait un cœur chagriné qui faisait grise mine mais on ne voyait que son gros nez rouge rigolo
- L’humain préfère détruire la lumière en lui plutôt que de combattre les ténèbres autour de lui
- On est tous foutu, c’est juste une question de temps et d’heure d’embarquement
- Elle a une certaine coquetterie, dans l’œil (donc elle louche) qui frise (plisser/froncer les sourcils) et ça me défrise (Déconcerter, causer de l'incompréhension)
- C’est blanc, noir ou le contraire de tout
- Amuse-toi comme si demain n’existera pas
- L’avenir n’est qu’un concept religieux pour nous empêcher de jouir du présent
- L’unité centrale passe du groupe collectif nomade à la famille nucléaire sédentaire
- Joie, sexe, échanges, partage, quand les voyageurs nomades se rencontrent
- Tout perdre du jour au lendemain : ce qui était hier ne sera peut-être plus demain
- La naissance des bébés s’accompagnait souvent de la mort de la mère (comme dans Pantagruel) : statuette « Vénus » préhistorique comme porte-bonheur pour protection du cycle de la vie et de la maternité
- Sevrage plus tôt chez les sédentaires donc ovulation plus rapide donc naissances plus rapprochées : expansion démographique des sédentaires et baby-boom utilisé pour les besoins de la néolithisation
- Le loup est le premier animal apprivoisé, en Europe de l’Ouest vers -18 000 (-12 000 en Orient puis domestication d’autre animaux vers -7000 au Proche-Orient), pour la chasse et la protection, et parce qu’il ressemble beaucoup à l’humain dans son organisation sociale et ses techniques de chasse (quasi même proies)
- Pour la naissance comme pour la mort, on se bat pour aller dans un endroit (chaud/froid, lumière/ténèbres) très différent de ce qu’on pensait trouver
- Dire que tu es belle ne serait rien dire, il n’y a pas de mot, donc autant ne rien dire, de toute façon tu me coupes le souffle/sifflet
- c'est clair !!! c'est clerc de note-R
- Ta beauté révèle en moi un nouveau visage
- Ton truc, c’est bizarre, mais agréable … comme toi !
- Tu cherches quelqu’un ? Non, quelqu’une !
- Une nouvelle histoire d’amour vient toujours après une ancienne déception sentimentale qui a laissé des traces
- L’amour est une improvisation très préparée
- On apprécie vraiment les bons moments qu’une fois qu’ils sont passés à jamais
- Jésus est bien revenu, au bout de trois jours seulement, en plus du royaume des morts !
- Qu’est-ce que t’as dit ? Rien ! Qu’est-ce que t’as pas dit ? Quelque chose !!!
- Je t’aime ! Chut, t’es fou, faut pas dire des choses comme ça !!!
- Tu as une image idéalisée de moi, de ce que je ne suis pas
- Je suis amoureux d’une fille qui n’existe pas
- Arrête ! Je n’ai rien fait !! Tant mieux !!!
- Dis-moi ces trois mots, « Je t’aime » ! « « Fout le camp » » !!!
- Tu ne vas pas me laisser choir ??? Je ne vais pas me gêner pour te jeter !!!
- L’amour est un mythe inventé pour perpétuer l’espèce
- Tu t’accroches au passé alors que tu n’en as même pas
- J’aime toutes les femmes en toi, de la chieuse à la chaudasse en passant par la fille froide comme la glace
- Même pas mal, car je ne t’aime pas … mâle !
- Je ne fais pas dans les sentiments
- Il n’y a pas de fumée sans feu et si tout ça est arrivé c’est bien qu’il n’y a pas de place pour le doute
- Quand l’amour n’est plus là, que te reste-t-il pour survivre ici-bas ?
- Je ne peux pas être avec toi mais je ne peux pas être sans toi
- Le passage à l’acte peut être un signe de bonne santé mentale
- Pour les Aztèques, l’or était l’excrément des dieux (comme pour Freud : caca=argent=pouvoir)
- Nous ne sommes pas du même monde mais nous fréquentons les mêmes milieux/mille lieux
- Les vampires sont des petits garnements qui pompent l’énergie de leurs parents
- Les deux mon capitaine/général (Ca nous vient de l'armée de terre ou l'on disait : "les deux mon adjudant"... (à qui le soldat à affaire plus souvent qu'au capitaine). C'est lorsqu'il y avait un choix à faire, pour ne pas risquer de se tromper et rester bien dans les papiers des supérieurs, le soldat répondait par cette phrase)
- elle nous branche comme des singes qui s'y accrochent ! :-)
- Comme une poule qui a trouvé un couteau [ne sait pas s'en servir, d'autre part elle n'est pas bien équipée anatomiquement pour le saisir, ensuite elle a peut-être peur du couteau (on saigne les poules avec), enfin, au moins dans l'univers francophone, les poules ont une réputation de bêtise (pas forcément fausse)]
- C’est la fin des haricots (Au siècle dernier, on distribuait dans les internats des haricots aux élèves, quand on ne savait plus quoi leur donner en guise de nourriture. En effet, le haricot était considéré comme un aliment de base, voire médiocre. Quand il n’y avait même plus de haricots à manger, c’était la fin de tout.
- Galéjades : façon exagérée et plaisante de raconter ou de peindre les choses
- peccadille féminin : Petit péché, faute légère. La peccadille du soldat est un crime chez le général ; et réciproquement.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- commisération féminin : Sorte de pitié qu’on ressent pour ceux qui se sont rendus coupables de fautes, qui ont commis des actes contraires à la morale, à la religion.
- Climat délétère (Nuisible, qui cause du tort)
- Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir
- On ne voit que ce que l’on veut bien voir et on entend que ce que l’on a envie d’entendre
- tu es l'ange gardien de mes inspirations cachées
- la muse qui m’abuse
- il faut pas baisser les bras face aux fachos qui tendent le bras !!!
- faute de grive on mange du merle
- Porte-coton : essuyeur intime du postérieur royal
- Être en goguette (Ancien français gogue, « divertissement, plaisanterie ». → voir goguenard, gogaille, goguette, Probablement apocope de goguenot, « baquet, pot de chambre, latrines, chiottes » : Joyeux festin où la liberté est de règle : être excité, être de joyeuse humeur, souvent grâce des libations un peu trop abondantes).
- Jouer des tours pendables : Faire à quelqu’un quelque méchanceté insigne.
- Tête dans les nuages Vs Terre à terre
- Laver son linge sale en famille
- barbon (n.m.) : baderne, birbe, bonnet, burgrave, grison, personnage, vieillard, vieille bête, vieux, vieux beau, vieux con, vieux schnoque
- Revenus de millionnaire, train de vie de milliardaire
- Ad augusta per angusta (Victor Hugo, l’obsédé de la libido) : Vers de grandes choses, vers la gloire, en passant par des voies étroites
- L’inverse de libido c’est bide au lit
- Le sexe n’est pas tout, mais c’est une importante partie du grand tout
- J’aime les femmes comme mon café, non pas froides ou amères, mais plutôt corsées, serrées, chaudes, sucrées et noires servies avec un nuage de lait
- Le mariage est soit la corne d’abondance soit l’abondance de cornes
- Je perds la tête car je l’aime, je l’aime car je perds la tête
- Elle me rassure sur le fait que j’assure
- Un dénouement heureux est une histoire qui n’est pas encore terminée
- En amour comme en société, la question est de savoir ce qu’on a le droit d’être par rapport à ce que l’on est, d’où des compromis pouvant d’ailleurs devenir compromettants
- Comme un fin gourmet gourmand de gourgandines (1640 « prostituée » : Prob. composé du rad. de gourer*, goret* (cf. m. fr. gorre « syphilis », gorrasse « coquette », dial. gore, goure « femme de mauvaise vie » et d'un dér. dial. de l'a. fr., a. prov. gandir « s'esquiver » (cf. gandin* et dès la fin XVIIe-début XVIIIe s. gandine « guenipe » : Femme légère, facile, dévergondée. Synon. catin, coureuse, fille, gaupe, sauteuse, putain)
- T’es comme une sangsue qui entre dans les ouïes/(couilles) du maquereau pour boire son sang sans le vider
- Je consomme la chair fraîche comme un vampire à qui on mange dans la main
- La prostituée est au sexe ce que le psy est à la tête : ça vide
- Elle m’astique avant d’avaler ; faut bien mâcher, sinon ça reste en travers de la gorge, surtout si t’as pas assez malaxé et qu’il y a des grumeaux (présence de « grumeaux » dans le sperme se nomme l’hyperviscosité et elle est "normale" : si tu laisses reposer le sperme une dizaine de minutes après avoir éjaculé, les “ grumeaux ” se dissolvent)
- J’adore tomber des nues avec mon autorité musclée qui fait du saute-dessus
- Fumer le cigare de la grâce
- Je lui bisoute la biroute, ça te plait ma louloutte ?
- Le coup de grâce dans son ass
- ça sent le con fessé à plein nez
- c’est pénible, j’essaie sans cesse de te choper mais t’es toujours occupée
- Je brûle de fougue pour toi [foga « fuite précipitée » : (L'accent est mis sur le caractère soudain et passager) Mouvement impétueux accompagné souvent de colère. (L'accent est mis sur le caractère plus ou moins durable) Ardeur naturelle et mouvements impétueux qui animent une personne passionnée, un animal jeune et indompté ; Hardiesse, feux de l'inspiration qui animent un artiste, un créateur et se traduisent dans l'œuvre)
- Le sexe est bon mais l’inceste est meilleur (Henry Miller)
- Mon fantasme est de réaliser les leurs (phantasma, -atis « fantôme, spectre » : Vision hallucinatoire, Construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse)
- Je partage ma couche avec des pouffes (un pouf : Lupanar mis à disposition des soldats lors de leur repos ; une pouffe vient de poufiasse : Prostituée, (Par extension) Femme grosse, laide, vulgaire.)
- Après le Déluge au lit, l’Apocalypse le lendemain
- … et maille d’amant
- Cette traînée (fille des rues) se fait entraîner dans mon lit pour étrenner (Faire usage d’une chose pour la première fois, favoriser un marchand en étant le premier de la journée à lui faire un achat ou un pauvre en étant le premier à lui faire l’aumône) mes étreintes (Action ou son résultat d'entourer quelqu'un de ses bras ou de son corps en le serrant fortement)
- qui trop embrasse mal étreint
- Débourrer la pouliche (Commencer à assouplir un cheval , à le rendre propre aux usages auxquels on le destine), la débrider (lâcher la bride : Harnais placé sur la tête du cheval et destiné à l’arrêter ou à le diriger, selon la volonté du cavalier) pour mieux la monter à crue, sans selle ça met plus de sel dans la relation
- Il me faut une chatte pour adoucir ma chienne de vi(c)e
- Le taureau de la reine mère
- Tu devrais avoir la médaille du mérite agricole pour avoir trait et monté cette grosse vache
- Il faut ratisser large (chercher à convaincre, à faire adhérer le maximum de personnes) pour traquer le gibier à l’affût (À la chasse, endroit où l'on se poste pour guetter le gibier, Support du canon d'une bouche à feu, qui sert à la pointer, à la déplacer).
- Tu veux faire une partie (fine) avec moi, je te montrerai mes atouts
- Holala, quelle sauce elle va se manger !
- tu peux me rendre un service ? bien sûr, même plusieurs sévices
- quand je te vois je te suce, euh, susurre des mots gentils
- pleurer de jouir
- sujet des vastes tâteurs
- les délices propices du vice et râle
- "Vous êtes myope des yeux, myope du cœur et myope du cul!"
- Joy division : Division de la joie est l'expression donnée par les nazis au système qui autorisait, au sein des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale, l'exploitation des jeunes femmes juives déportées comme esclaves sexuelles et destinées à certains membres de l'armée allemande et personnels affectés à la surveillance des camps. L'expression allemande originale est : Freuden-Abteilung (Département des Plaisirs)
- Je suis no-vice en la mate-hier
- "tu m'as tapé dans l'œil, tu prendras ton pied"
- guêpe parasite (Cotesia glomerata) et chenille porteuse de ses œufs. La guêpe ne fournit aucun sac vitellin avec substances nutritives : l’odeur des feuilles abimées la guide vers les jeunes chenilles de la piéride du chou, ses utérus de substitution. Les chenilles mordent la guêpe qui peut être partiellement paralysée par leur venin neurotoxique. La guêpe pond ses œufs (jusqu’à 30 par chenille, son antenne détecte également celles déjà parasitées et les laisse de côté) dans l’espace vide entre la peau des chenilles et leurs boyaux, en injectant également une substance très riche (hémolymphe). Pour contrer le système immunitaire de la chenille, les œufs de la guêpe (seul être vivant à faire ça) utilisent une arme biologique, un virus présent dans son ADN (qui s’est reproduit dans les ovaires de la guêpe mère) qui recouvre les œufs quand ils sont pondus dans la victime, qui fonctionne comme le VIH en neutralisant les cellules immunitaires protectrices des invasions extérieures (en perturbant également le système hormonal de son hôte, le virus lui atrophie ses organes sexuels : castration chimique). La chenille se développe selon les besoins de ses squatteurs. Après quatre jours, la chenille hôte a quadruplé de volume, après douze jours elle est obèse (pas que de la graisse, les larves de guêpe représentant 1/3 du poids de la chenille). Le corps de la chenille protège ces parasites du monde extérieur pendant qu’eux se nourrissent de son sang très nutritif. D’autres larves parasites habitent le corps de la chenille, les œufs de la Cotesia rubecula dont les mandibules tentent de détruire les autres envahisseurs. Ceux-ci sont plus gros et plus nombreux, dotés également d’une arme chimique qui prive leurs rivales d’oxygène. Après deux semaines, les larves utilisent des crocs acérés uniquement là pour percer la peau épaisse de la chenille, produisant un produit chimique qui paralyse la chenille. Sorties, les larves se tissent des cocons de soies pour leur ultime métamorphose. Elles peuvent alors se faire parasiter par d’autres guêpes, mais la chenille blessée les protège : elle tisse le cocon dont elle aurait normalement besoin elle-même au-dessus des larves de guêpe leur donnant ainsi une protection supplémentaire. En effet, le virus de guêpe a envahi le cerveau de la chenille et a altéré son comportement, et l’agressivité naturelle de la chenille est également détournée de son rôle premier, la transformant en grade du corps de ses propres parasites désormais éclos, veillant sur eux jusqu’à ce qu’elle meurt de faim
- requin n’a pas de pénis mais deux ptérygopodes (équivalent du pénis pour le mâle), qu’il enfonce dans le vagin de la femelle (le cloaque, égout séminal) pour propulser des balles qui contiennent son sperme (pour éviter qu’il ne disparaisse avec les courants : boules poisseuses de protéines sucrées dans des sacs remplis d’eau à la base de ses ptérygopodes, tailles d’un plomb de fusil contenant des milliers de spermatozoïdes en sommeil, l’eau se dissout dans le vagin et les spermatozoïdes se réveillent). Les spermatozoïdes entrent en compétition entre eux mais aussi avec ceux de concurrents (accouplements avec plusieurs partenaires pour optimiser la diversité génétique de la progéniture) : une dizaine d’œufs fécondés par différents mâles.
- Kangourou : barrage spermatique qui bloque les spermatozoïdes de la concurrence. Femelle avec trois vagins, mais un seul ovule : des sécrétions chimiques attirent le sperme du bon côté. Les organes génitaux du kangourou ne se développent qu’après la naissance et quand ils se forment, ceux du mâle sont devant-derrière : le scrotum (les bourses) est au-dessus du pénis et celui-ci en grandissant prend une forme de S
-
sacculine : castration parasitaire où le crabe change de sexe et le parasite se reproduit mais pas le
crabe. Les sacculines sont hermaphrodites, et produisent les deux types de gamètes.
La partie ovoïde visible de la sacculine (l'externa) représente en fait une gonade géante où ont lieu fécondation et incubation des œufs et des larves nauplius. Une fois fixée à l'abdomen d'un crabe, la sacculine va subir de profondes modifications anatomiques : perte des appendices, des organes sensoriels, du système digestif et forte réduction du système nerveux, dont il ne subsiste qu'un ganglion. La sacculine adulte est réduite à un réseau racinaire et à une gonade hypertrophiée ! La sacculine n'a plus aucune information sur le milieu extérieur, si ce n'est du crabe qu'elle parasite. Elle provoque par contre chez le crabe de profondes perturbations physiologiques en bloquant certaines sécrétions hormonales :
-le crabe ne peut plus muer : sa carapace est alors recouverte de tubes de vers et de cônes de balanes. Cette riche épibiose peut-être un critère d'identification d'un crabe parasité... De plus, alourdi, le crabe ne se déplace presque plus.
-il ne peut plus se reproduire : on parle de castration parasitaire. De ce fait les crabes mâles sont féminisés : leur abdomen s'élargit.
Cette action du parasite sur l'hôte est partiellement réversible : si la sacculine meurt, le crabe redevient presque "normal"