Quand les enchaînés
Livre des batailles futiles
Dans les froides prisons frigorifiées
De leur existence inutile
De leur conscience désincarnée
À quoi sert cette liberté
Si grande quand on la regarde
Et pourtant si vide quand on y a gouté
Fruit sublime au goût amer de mégarde
Dans les ciels gris des êtres perdus et isolés
Et de leur propre bonheur qui à venir, tarde