Et le temps, le temps… Inattendu, entendu, le temps fait son temps, les saisons s’entrechoquent, et mes printemps s’accumulent les uns sur les autres, en une pile de souvenirs.
Et le temps, le temps… Jamais ne ralenti, juste ressenti, à la vitesse de l’éclair en une éternité, jamais arrêté, ne peut que continuer.
Et le temps, le temps… Mon cœur ne s’y fait pas, ne s'endurcis pas, se transforme mais n’évolue pas, s’affaiblit devant l’émotion, devant l’attention, devant la passion.
Et le temps, le temps… Passera et passera encore, au quart de tour, toujours fidèle à sa torture, en cette douleur qu’il savoure, en laissant les cœurs meurtris, souffrir inlassablement, dans ce temps qui passe.