Sentiments, un sens, vraiment ?

Pourquoi mes yeux me piquent après avoir pleurer ? Pourquoi d’ailleurs je finis toujours par pleurer à un moment ou à un autre ? Je devrais réfléchir avant de parler, parait-il. Mais comment ? Le ressenti est toujours plus fort de que la raison.

Il parait que c’est en faisant des erreurs que l’on apprend. Disons que j’en ai marre d’apprendre. À chaque petite erreur que je fais, d’énormes retombées me reviennent toujours. Est-ce toujours si difficile de pouvoir compter sur quelqu’un sans retenue ? Quoi que l’on fasse, que l’on dise ? À mes yeux, c’est “mission impossible”.

Il y a un an, presque jour pour jour, j’ai enfin trouver la personne a qui parler. Mais voilà, plus le temps a passé plus elle en a appris sur moi. C’était une mauvaise idée. Yoyo sentimental, plus rien ne va. On ne se comprend plus. Tout est confondu, amitié, simple mensonge, ou amour naissant, les frontières sont minces, trop minces. A quoi bon faire couler tant de larmes, quand elles ne sont même pas en mesure de panser les plaies ?

Tout part toujours de rien. Ce sentiment de rejet, si profond et incompris. Puis, une méchanceté qui sort par malheur de ma bouche, sans que je n’ai aucun contrôle sur elle. De l’autre côté du fil, elle fait son effet et tout dérape. Il n’y a plus rien à ratrapper et pourtant j’aimerais tellement pouvoir le faire. Que dire ? Le mieux serait surement de ne rien dire. Mais peut-on pour autant s’arrêter. C’est tellement humain de vouloir continuer. Les mots s’enmêlent, retranscrissent de plus en plus mal les sentiments, puis l’autre raccroche. Petite fente sur le coeur les larmes commencent à couler, sans même qu’on ne puisse définir leur origine. Ont-elles seulement une origine ?

Pourquoi tout est toujours aussi compliqué ? Ou mieux, pourquoi ne suis-je pas capable d’entretenir des relations amicales normales, sans qu’elles ne sombrent obligatoirement dans un meli-melo de sentiments ambigus ? Pourquoi me sens-je blessé en cet instant précis ? Ca fait beaucoup de questions auquelles je n’ai pas les réponses. Un jour, peut-être je les trouverais.