Il est mon ami, mais je le découvre tout autant que vous, le temps d’une lecture à cœur ouvert. C’est un auteur qui sait caresser le verbe dans le sens de la plume, tant par son envie de dépasser les limites du langage, que par amour pour la belle parole. Lui qui derrière son pupitre d’écolier a dû, certainement, griffonner des lettres d’amour aux chutes pimpantes , aux tournures ronces et à la verve poétique, se livre aujourd’hui à un exercice de style affirmé par sa blanche tignasse et ses phrases imbibées d’une nostalgie exacerbée par ses amours d’antan…
Poète rescapé, se dit-il, à la manière de ce cercle des poètes disparus qui a chanté Ô capitaine mon capitaine, et carpediem à l’unisson. Il voyage et vous fait voyager le long de ses textes dans les dimensions qui ont interpellé ses muses. Il vient de se lancer dans une expérience où il s’extériorise pour la première fois, il se révèle, il se met à nu et c’est que du bonheur.
Il s’appelle Tarik Boubiya…