Content d’être chez soi

Ou d’être dans mon nouveau chez moi.

Montréal a toujours été ma ville muse, mon inspiration. Mon coeur bat au même rythme qu’elle.

J’aime y marcher au-travers, et la traverser en voiture pour me rendre en banlieue (Laval ou Rive-Sud – au sens inverse du traffic fiou), ou bien prendre le métro, ou me promener en planche à roulettes.

Et j’ai aussi hâte de voir cette grosse marde blanche. J’aime sa neige. Même entrer et sortir des bancs de neiges a toujours été un défi agréable.

J’ai emménagé dans mon meilleur appartement à vie dans tous ceux que j’ai fait en ville. Tout près du Marché Jean-Talon.

J’ai aussi emménagé directement avec So. Pas de flafla. Amour longue distance transformé en vie commune instantanément. Tout naturellement et sans doute. J’aime. Et elle aussi.

Donc c’est aussi le remaniement de l’appartement. Un appartement nouveau aussi pour elle. Comme si l’on devait y vivre ensemble. Les peintures à accrocher, quelques meubles à acheter, des luminaires à installer, une nouvelle télévision à se procurer. Plus un petit bureau commun à se créer.

Parce que, faut le croire, elle et moi travaillons tous deux de la maison et sur la route. Tous les deux pareils. Elle travailleuse autonome, journaliste-pigiste, animatrice et chroniqueuse télé. Moi entrepreneur sur le web pour le moment, et kinésiologue à mes heures.

Parlant de job, que vais-je faire en ce retour à Montréal? L’explication suivra plus tard cette semaine.

Un beau défi, tant une opportunité d’affaires qu’un défi professionnel.

Je suis mon propre boss. Je travaille comme je veux, quand je le veux, où je le veux. Et je travaille pour ce que j’aime.

Comme j’ai fait à Vancouver, dès que ça stoppe de me plaire, je me transpose et prend une vague vers différent. Plus challengeant et plus motivant.

Mais la question se pose maintenant: Qui suis-je? Que fais-je?

Je ne sais plus comment l’expliquer. Je ne sais plus comment le dire.

Je porte beaucoup de chapeaux, et je me spécialise dans tellement de domaines. Sur le tas j’apprends, comme on dit.

Je suis quelqu’un qui “fait que les choses marchent”. “Get shit done” en anglais. N’importe quoi, tant que ça me stimule, et que les idées viennent de moi ou des autres mais qui me touchent personnellement. C’est aussi simple.

Je ne sais pas comment je fais ça. Je le fais c’est tout. Je ne me pose pas la question.

Est-ce saisir les oppurtinités quand elles se présentent? Est-ce que c’est prendre le téléphone et agir tout de suite? Est-ce que c’est créer quand on sent le “flow” d’inspiration quand il passe? Est-ce que d’être à l’écoute et d’être sensible à ses vagues qui déferlent?

Un peu de tout cela, j’imagine.

Je me définis comme entrepreneur. Je fonce toujours vers ce que j’aime, et je suis toujours là à faire quelque chose, tout de suite.

Peut-être que c’est pour ça que l’on dit “entrepreneur”. Parce que c’est une qualité qui me va bien, entreprenant.

..

“Es-tu content d’être revenu?” On  me l’a posé 100 fois en 4 jours celle-là.

Je suis là où je dois être.

Donc, oui, je suis content. Ça se voit bien facilement dans ma face d’heureux, c’est sûr.

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