Je me demande si c’est un tort
Alors que mon coeur brûle de chaleur
Qui ne demande qu’à exploser à toute heure
Je danse avec le désespoir
Et ne voies plus que la cruelle réalité de ce monde noir
Je me meurs d’ennuie
Tandis que l’envie s’enfuit
La vie sans cesse passe
Et me laisse de plus en plus lasse
Ai-je encore quelque chose à vivre et découvrir
Avant que vienne le fait de mourir
De rien ou presque, je n’ai peur
Mais il me reste une certaine torpeur
Cette contrée étrange qu’est le rêve
Qui suspend le réel en une trêve
Un espoir utopique
D’un bonheur paisible idyllique
Et puis le temps avance, et l’instant fuit
Le rêve prend fin, la torpeur s’enfuit
La réalité dégénérée m’attrape au tournant
Et je retombe dans cet immonde gouffre suintant
Mon âme est devenue plus froide que la mort
Je me demande encore si c’est un tort