Magazine Journal intime

Le voisinage

Publié le 04 octobre 2009 par Tourments
Je déteste mes voisins. Je le dis d’emblée, je les déteste. Pourquoi? Parce que je suis prise en sandwich entre un éléphant musical qui habite en bas de chez-moi et une saoûlonne de 200 ans perpétuellement sur le party à ma droite. Les autres habitants de l’édifice à condo, je ne les entends ni même ne les voit jamais. Mais il fallait bien que je sois prise entre les pires.
À mon arrivée ici, en 2006, le voisin d’en bas, surnommé l’Éléphant, habitait déjà ici. Le tout s’endurait tout de même pas si pire, jusqu’à ce qu’il fasse emménager sa ménagerie, mais j’y reviendrai. À ma droite, une autre personne y habitait, et jamais je ne l’entendais, ahhh joiiie. Malheureusement, il quitta, et la quiétude quitta avec lui. Voici donc les raisons pour lesquelles je déteste mes voisins avec passion, et qu’il se mérite un beau billet de vociférations mentales profondes pour m’en exorciser.
Le voisin d’en bas, c’est pas compliqué, lui et un troupeau d’éléphant courant pour leur survie et lui, il n’y a pas de différence. Il est bruyant comme pas un, marche si fort que mes biblos en tombent de leurs tablettes, et peut passer des heures à s’amuser à avancer et reculer sa chaise de cuisine sur un beau son de ‘’ccrrriiikkkkk ccrrriiikkkkk’’’ incessant à chaque mouvement de ladite chaise sur le plancher de tuile de terra cota. Mettre des ti collant en feutre en dessous de ses chaises, ça ne lui dirait pas, non? Je suis à la veille de lui en acheter et de lui déposer bien gentiment dans sa boite aux lettres avec un petit mot tout simple : Capish?
Il adore aussi claquer sa porte extérieure au moins dix fois d’affilée. Je me demande parfois s’il ne souffre pas de T.O.C., car il n’a jamais l’air d’être sûr s’il veut sortir ou entrer, mais perpétue son manège et Bang, on claque la porte, et Bang, on la reclaque encore, et Bang, Bang, Bang. À quand le jour où il se la fermera sur un orteil??? J’en rêve. Il y a aussi le kid de sa blonde qui court comme une déchaînée pendant des heures durant, bien agréable à quatre heures du mat quant tu dors et te fais réveiller par une course d’hippopotames en rut. Ah oui, aussi, il parle si fort, que j’entends ses convos jusque dans mon salon. Bien comique quand il se pogne avec ladite blonde, j’avoue.
Outre ça, il est Monsieur Boum-Boum, avec sa tite musique hip-hop qui fait avancer mon frigo. Par contre, lorsque par frustration, je crisse (oui, je crisse) allègrement un coup de maillet dans le mur mitoyen de l’escalier, il semble prendre peur et baisser le son. Sauf que, on se comprends-tu que si sa musique m’énerve un soir à minuit, forte chance qu’elle va encore m’énerver le lendemain et le surlendemain soir, à minuit aussi? Coudonc, c’pas dur à comprendre ça, me semble!? Donc, y m’énaaaaaarve avec son barda à tout heure du jour et de la nuit. Faut croire qu’il aime le bruit, mais pas moi.
La voisine de droite maintenant. Simple; On dirait le condo musical. Elle a au moins quinze visiteurs différents chaque jour, et des gens emménagent et déménagent de là régulièrement. Encore la semaine dernière, une autre personne est emménagée! C’est un 4 ½, pas un 12 ½ bonyenne, où les met-elle ces gens???? De plus, ils sont tous plus bizarres les uns que les autres, vous savez, le genre ‘’pas trustable’’… Disons que quand je vois errer un de ces clodos sur le balcon arrière, à fouiner chez-moi, j’apprécie pas.
J’ai eut affaire à une des personnes semblant habiter le condo de droite, quand j’ai osé lui demander gentiment de baisser sa musique, un lundi à 2h30 du mat. Elle ma reçu avec des menaces de mort. Gentille, la vieille demeurée, non? L’appel au proprio s’ensuivit, mais puisque je ne suis même pas capable de prononcer son nom et encore moins de parler sa langue. A-t-il réglé quelque chose? Ehhhhhhhh NON!! Bref, à ce jour, je ne comprends même plus qui vit à cet endroit, et sérieusement, on dirait (pardonnez-moi l’expression) une maison de passe ou une piquerie, tellement les gens qui y vont sont suspects.
Bref, vivement que d’ici à dans cinq ans (ouff, c’est long), je puisse me permettre une maison ou mieux, un chalet isolé. J’aime la tranquillité et le calme, et pour cela, je crois que je suis une race en voix d’extinction.
En terminant, encore un beau rythme de boum-boum émanant de la voisine d’à-côté, avec qui je viens de me pogner pour qu’elle baisse le volume. En réponse, elle m’a dit ‘’si t’es pas contente, appelles la police’’, et elle a claqué la porte jusqu’à en faire trembler notre (sacrament de) mur mitoyen, et a monté les marches en éléphant. Tiens donc, elle et l’autre d’en bas devrait se matcher, ça deviendrait le couple le plus bruyant que la Terre ai eut le malheur de porter.
Fin du billet de vociférations!
Photobucket

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine