- quand je peux me faire craindre je préfère me faire aimer
- Les rêves nous apprennent à espérer, la réalité nous permet de vivre ces espoirs et donner vie à nos rêves...
- Rien n’est parfait, tout est perfectible
- faire fuir le petit matin... Avec un abat-jour?
- Réponse courte oui avec si, réponse longue non avec mais
- Ton sourire est le seul médicament qui me fasse de l’effet
- Je vais essayer de ne mentir que par omission (discours d’investiture à la présidence tchèque de Vaclav Havel)
- Je suis à flux détendue
- Un homme est un adulte qui ne réfute pas son enfance
- Hommage du vice à la vertu
- Debout femmes esclaves, debout et brisez vos entraves
- Oui papa, oui chéri, oui patron, y en a marre
- Nous sommes un fléau social
- Tambour et baguette pour danse chamanique
- Oural : Ignatjevka et Kapova : peintures de lien chamanique entre humain-animaux et forces de la nature
- À partir d’un grand mâle rhinocéros laineux, des points rouges partent de l’animal et finissent entre les jambes d’une femme
- Créature mi-mammouth mi-homme
- Ocre rouge : Terre-Mère donne Vie puis Mort, voyage au royaume des Ancêtres
- L’animal totem chez les animistes est le créateur de la Terre et des humains/animaux et décide de la Vie et de la Mort (corbeau chez les Tchouktches, d’où vient le terme de chaman)
- Art, culture et spiritualité sont confondus dans le monde magique préhistorique
- Sungir : squelettes de fille de 8 ans et d’un garçon de 13 ans proches des habitations car la proximité avec les esprits (bienfaiteurs/protecteurs) des morts est essentielle
- disque solaire taillé dans os de mammouth dans la tombe : 10 trous solaires pour système de calcul comme nombreux poinçons dans amulette en forme de cheval (environ 45, rangées de 2 pour la silhouette, et ligne de 1 pour les pattes)
- les chevaux sont des gardiens et sont tous issus de la grotte
- Kostienski : Statuettes vénusiennes couvertes d’ocre rouge sous les pieds de morts
- Statuettes se ressemblant sur de grandes distances : culte de la fécondité et protection de la grossesse s’expriment de la même façon sur 3000 km, le cœur en étant la France
- L’eau de la rivière meurt en haut de la falaise (sur le plateau), pour ressurgir en bas par la gueule de la grotte (symbolique de l’origine du monde, vagin féminin de la Terre-Mère originelle et nourricière, dont l’ocre rouge est le sang, et où les jeunes affrontent leur peur de l’obscurité pour rejoindre les esprits des ancêtres – le cycle naissance/jeunesse/Vie est bouclé avec vieillesse/ancêtres/Mort)
- Eau qui sort de la grotte jaillit à partir de l’au-delà et vient du royaume des esprits et des ancêtres pour venir hydrater les vivants
- Boue et eau de la grotte ont des vertus curatives
- Montagnes et lacs sont liés à l’eau et à l’origine de la vie : ces images sont animées et dominent des images noires (Mort)
-
Shulgan dieu des Enfers et Oural dieu du Ciel et de la Terre. Shulgan et Oural voulaient la fille du soleil
et Shulgan envoya un dragon dans la bataille. Oural tua le dragon qui devient le massif montagneux de l’Oural. Oural utilisa Akbouzat, un cheval ailé, dans la lutte contre son frère Shulgan. Le
cheval ailé emporte alors Shulgan dans le lac Iukusulkan, d’où il était sorti, et lutte ainsi contre le mal/Shulgan
- Oural-Batyr (Oural le Preux) est la chanson la plus ancienne et la plus archaïque de toutes les autres légendes bachkires. Son action se passe à l'époque préhistorique où tous les miracles furent possibles. Le héros principal de la chanson, Oural-Batyr, se rend à la recherche de la Mort pour débarasser le monde de sa puissance. Il cherche une source de l'eau vivifiante qui peut donner la vie éternelle aux hommes et à la nature.
- Au cours de son long voyage il lutte contre l'injustice et le mal partout où il les rencontre. Il arrive dans le royaume du roi méchant Katil qui terrorise ses sujets. Après de grandes épreuves il sauve le peuple de ce roi-malfaiteur. Puis il vainc les dragons monstrueux dont le roi Kakhkakha, un dragon à 12 têtes, veut envahir le royaume céleste de Samraü, roi des oiseaux. Enfin il engage la guerre contre les divs, esprits malins d'une grande puissance. Après avoir vaincu toutes les forces du mal, il met le monde en ordre. Il sauve la terre des conséquences du déluge organisé par les divs. Des corps des divs tués il fait des montagnes dont la chaîne reçoit son nom - Oural. Ses fils percent les rochers et donnent le début des quatre grands fleuves de la Bachkirie. Enfin Oural trouve la source de l'eau vivifiante, mais au lieu de boire l'eau lui-même il arrose la nature, de quoi elle devient éternellement jeune.
- La chanson épique Oural-Batyr contient un système mythologique hautement développé. L'univers y est partagé en trois parties: le monde terrestre, où habitent les gens, le monde céleste (le pays du bonheur où règne le roi Samraü) et le monde des êtres monstrueux (les dragons et les divs).
- Plusieurs objets sacrés se trouvent dans cet univers: l'épée de damas, qui aide Oural à vaincre ses ennemis, le cheval magique Akbouzat qui fait peur aux monstres, le bâton magique de Kakhkakha, qui fait son possesseur invisible et peut provoquer un déluge.
- Plusieurs êtres de la chanson savent se métamorphoser en hommes. Ce sont tous les dragons ainsi que les oiseaux-princesses Houmaï et Aïkhylou qui se présentent devant le héros comme de belles jeunes filles. Houmaï est une fille du Soleil (personnage féminin) et Aïkhylou est une fille de la Lune. Leur père Samraü, le roi du pays céleste, est un mari du Soleil et de la Lune.
- Dessins de traits parallèles comme en France : pièges ? pour capturer les esprits malfaisants ???
- Je crains ce que je veux et veux ce que je crains. Corneille (Thomas)
- si ça doit être mon heure et bien ça le sera, pour l'instant je n'ai pas de montre donc je ne peux pas savoir l'heure de mon départ
- Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées... tonton Freud
- Le faire sans le dire, le dire sans le faire
- C’est le flip comme cette soirée est un flop
- Dur comme l’acier, souple comme le roseau
- Pas bouger/changer d’un iota (iota est la neuvième mais aussi plus petite lettre (par la taille) de l'alphabet grec (Beaucoup de ressemblance avec le I du français, sauf qu'on n'y met pas de point). Dans notre langue, un iota désigne une chose infime, insignifiante, un tout petit détail. On le trouve déjà cité dans les évangiles : « Or dans le Royaume de Dieu, la Loi ne doit pas être abolie, mais accomplie jusqu’au dernier iota ».
- Exploser en plein vol
- Branquignol (Dérivé de branque, « individu qui se laisse berner », sans doute de l'argot piémontais branci, « âne » : (Populaire) Personne excentrique, qui se met dans des situations tragi-comiques ou se plait à les provoquer ; (Familier) Homme qui n'inspire pas confiance, soit par manque de sérieux, soit par manque d'intelligence), grand guignol (De guigner avec le suffixe -ol. Ce mot lyonnais désigne littéralement « celui qui guigne, qui cligne de l'œil », puis Guignol, nom d'un personnage du théâtre de marionnettes, qui a l'habitude de jeter des regards furtifs de tous côtés : Marionnette sans fils, (Théâtre) Logette posée sur la coulisse ou sur la scène et où le directeur et les acteurs peuvent se tenir. Personne ridicule ou involontairement comique. [Du nom d'un théâtre montmartrois fondé en 1897, dont la spécialité était la représentation de courtes pièces d'épouvante, alternant avec des comédies. Épouvante dont le caractère exagéré, loufoque et invraisemblable rappelle les outrances du Grand-Guignol].
- Homais : Oh !, Mais … (gros repu à la fin de repas)
- Pas d’accord sur tout, mais pas pas d’accord sur rien
- Je l’ai pas vue souvent, et la dernière fois qu’elle est venue c’est pour me dire qu’elle s’en allait
- Maniaco-expressif
- Trouver le milieu entre vivre dans l’excès ou dans le néant
- Tutoyer la mort et la douleur pour se prouver qu’on est vivant et qu’on ressent
- Être armé pour supporter la violence du monde extérieur comme intérieur
- Ce sont les vides qui comblent le plus notre existence, à double sens unique (Vie & Mort)
- Je ne voulais pas mourir, juste me tuer dans ma personne, pas dans mon corps
- Le suicide c’est exister autrement, au dépend de ceux qui restent
- Le rire est le meilleur masque de la souffrance
- Partir pour que les autres ne souffrent pas de notre souffrance
- L’acte suicidaire c’est rendre visible une souffrance qu’on essayait de cacher, sans amélioration visible
- Vivre pour ce que l’autre n’a pas pu vivre
- La mort des autres est une leçon de vie pour soi
- Pépère bougon (individu grognon, de mauvaise humeur, bourru)
- Adonai Yahweh El Shaddai (L'épithète de Shaddaï appliquée au théonyme El a été rapprochée du vocable akkadien Sadû, "montagne" et l'on en a tiré argument pour démontrer que les patriarches d'Israël connaissaient ce dieu avant même que de pénétrer en Canaan. L'A. s'efforce de démontrer que, tant sur le plan de l'étymologie que sur celui du mythe, l'épithète réfère à l'aire culturelle de l'Egypte et de Canaan: Shaddaï doit être identifié à l'hébreu sadae et à l'ugaritique sadu, "champ". El Shaddaï signifie "Maître des Champs". Yahweh lui a été identifié après l'entrée des Israélites en Canaan), El Elyon (« Yahweh était l’un des fils de El Elyon, le Dieu Très-Haut). Belzébuth est la déformation de Baal Zebuv, Baal en tant que vainqueur du monstre Zebuv. Lucifer est la traduction latine du judéo-païen Helel, dieu de l’étoile du matin et fils de la déesse Ashtoreth. Le nom même de Lucifer est celui du dieu romain de l’étoile du matin, fils de la déesse Venus, et équivalent du grec Phosphoros, fils d’Aphrodite. Quant au nom de Satan ou Sathanaël, son origine est beaucoup plus ancienne. Il vient de la racine sémitique stanah qui signifie « ennemi, adversaire, opposant ». On retrouve son nom dans le dieu syrien Soutekh mais aussi dans le dieu égyptien Seth, dont les origines sont complexes. Originellement, Seth semble être le dieu égyptien de l’orage et de la guerre, comme Baal chez les Sémites. Il a pour fonction de défendre la barque de Rê en combattant le serpent des ténèbres Apophis qui menace l’univers. Son origine est probablement sémitique et il s’oppose au dieu du Nord, Horus, dieu du peuple égyptien originel. Seth/ Baal était le dieu principal des envahisseurs sémites de l’Égypte, les Hyksôs, qui avaient en leur sein des bataillons cananéens. Ces Cananéens, par la suite vaincus par un soulèvement autochtone, devinrent monothéistes selon un processus complexe et revinrent en Canaan convertir leur patrie d’origine. Seth/Baal devint alors un dieu inférieur à Yahweh, dieu qui fusionne avec le grand dieu de Jérusalem, El Elyon, le dieu du ciel des Judéo-païens. Baal, sous le nom de Satan, variante du nom de Seth, est chargé d’accomplir les basses œuvres de Yahweh/El en foudroyant les impies. L’influence du manichéisme iranien opposant au dieu du ciel et de la lumière Ohrmazd le dieu malfaisant des ténèbres Ahriman semble avoir abouti dans le judaïsme à l’opposition entre Yahweh et Satan. Le combat entre Ahura Mazdah et Angra Mainyu devient celui entre Yahweh et le Leviathan. Celui-ci, de son vrai nom Lotan ou Tannin, est originellement le serpent du chaos ennemi de Baal. Le dieu et sa sœur Anath parvinrent à le tuer. Cet exploit de Baal fut mis par la suite sur le compte de Yahweh qui cumule alors les fonctions de dieu du ciel (El) et de dieu de l’orage (Baal) mais aussi de dieu de la guerre (Sabaoth, « seigneur des batailles ») et de dieu de la fécondité (Adonay, « Adonis »). A l’origine donc, le nom de Satan désigne Baal et c’est sous l’influence iranienne qu’il désignera la figure du dieu du mal. De même, l’égyptien Seth, de dieu bénéfique, deviendra progressivement l’incarnation du mal en tant que meurtrier d’Osiris et ennemi d’Horus. Il se confondra alors avec son ancien ennemi, Apophis.
- défourailler : 1. (Populaire) Dégainer, sortir une arme à feu, ôter du fourreau une arme blanche. 2. (Vulgaire) Avoir des relations sexuelles.3. (Populaire) A la forme participe passé, il désigne l'état d'une personne ayant consommé une quantité notoire de stupéfiants.
- 2 souris dans du lait : la 1ère se noie, la seconde se débat et transforme le lait en beurre pour s’en sortir
- Les gens ne savent que ce qu’on leur dit
- C'est mon opinion, et je la partage. (Henri Monnier, Mémoires de M Joseph Prudhomme)
- J’y suis, j’y reste (Mac Mahon)
- Je suis celui qui suit
- La femme veut changer l’homme, l’homme veut changer de femme
- Plutôt mort que brun et même rouge, vive le Noir de l’espoir en des lendemains qui chantent
- Un arbre frappé par la foudre est déjà mort mais ne le sait pas encore
- Turbulences de l’existence face aux contingences du réel
- Pascal (Blaise): "Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de ne pas être fou."
- Plutôt devenir dingue que d’être fou
- Je ne peux plus reculer, faut que j’accélère pour aller plus vite de l’avant
- Tu es une page blanche sur laquelle je cris
- « On ne connaît que les choses que l’on apprivoise dit le renard. Les Hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis »
- Les intuitions des poètes sont les aventures oubliées de Dieu. (E.Canetti)
- Un coupable puni est un exemple pour la canaille; un innocent condamné est l'affaire de tous les honnêtes gens. La Bruyère (Jean de)
- Un proverbe populaire arabe dit celui qui espère est mieux que celui qui attend et celui qui attend est mieux que celui qui perd espoir
- Chenille-cocon-papillon-poussière
- Paltoquet : Homme mal appris, grossier
- Faire chou blanc : du jeu de quilles au sens de « faire une partie sans marquer de point ». Maintenant, pourquoi le chou ? Selon, entre autres, Émile Littré, la locution n’aurait rien à voir avec le chou, l’aliment, mais se disait en réalité « faire coup blanc » prononcée en dialecte berrichon « choup blanc »
- La pulsion est plus forte que la peur et ça créé des erreurs fatales d’où les voleurs et meurtriers repentis (mais pas chez les violeurs)
- Un volcan bouillonne en moi qui rendrait le feu de l’Enfer un Paradis
- Une ordure qui me traite comme une merde
- Ce n’est pas un adieu mais un tschuss @+
- Le 29 août 1970 lors d'une manifestation, des femmes déposeront symboliquement sur la tombe du soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, une gerbe portant la mention "Il y a plus inconnu encore que le soldat inconnu, sa femme".
- Œil du cyclone, queue de l’ouragan
- Ne pas lâcher la proie pour l’ombre
- Si tu trouves mieux, vas-y ailleurs
- Quand on quitte quelqu’un, on laisse toujours une chose/objet derrière soi
- comme dirait mon adorable chien, je mets mon droit de véto
- la magnitude de ma magnanimité n'a d’égale que l'inopiné de mes propos
- l'homme est verge et plein de verve et la femme est verbe
- glorieuse incertitude du sport en chambre
- femme du demi-monde : en sexualité, c’est l’endroit de la joie de vivre
- le collier de perles retourne à sa source
- en chair et en cuir/latex
- mignon petit minou à sa minette
- la chair à fleur de peau/pot
- de la cave au grenier (endroits sombres, l’un rangé car nettoyé tous les mois, l’autre où on entasse la merde)
- sexy, sexué, sexuel, sensuel
- À son endroit … enfin son envers surtout
- Aventure d’1 soir, 0 déboire, 0 espoir
- Une pollution nocturne est une éjaculation non contrôlée de liquide séminal et non pas de sperme qui survient durant le sommeil au cours d'un rêve érotique. Ce phénomène est également appelé « rêve mouillé », par traduction du terme anglais wet dream, témoigne du début de la puberté. L'érection nocturne ou avant le réveil chez les hommes est due à l'activité du nerf vagal (nervus vagus). Ce phénomène est fréquent chez l'adolescent mais devient plus rare chez l'homme adulte.
- Tu n’es qu’un puceron sur les épines d’une rose desséchée
- La femme parle esthétique du look sensuel, le mâle entend désir sexuel
- Teste-moi, ne me déteste pas
- Une oie blanche [P. assoc. entre la bêtise et la candeur : Jeune fille qui a reçu une éducation pudibonde, qui est niaise. 1665 «petites faveurs d'une femme à celui qu'elle aime»] olé olé [Exclamation espagnole servant à encourager, en particulier dans des divertissements (danses et chants typiques) et dans les corridas : Leste (Qui fait preuve d'une liberté excessive vis à vis des convenances, des principes en usage dans un groupe social), osé, «libre dans ses manières ou son langage»]
-
http://www.paperblog.fr/681846/sondage-sex-toys :
- Les effets libérateurs de mai 68 font évoluer les mentalités, changent les mœurs et imposent progressivement le sexe à l'écran. Les scènes d'amour deviennent plus crues. Ce ne sont plus des femmes nues, des baisers mais des scènes de plus en plus explicites. C'est l'avènement du cinéma érotique. Emmanuelle avec Sylvia Krystel, le culte du plaisir et de la jouissance, rencontre un succès planétaire. Après avoir été interdit par le gouvernement Pompidou pour "manque de respect envers le corps humain", le film fait 16 000 entrées le jour de sa sortie. Sans oublier les Contes immoraux de Valérian Borowczyk, évoquant le libertinage à travers les siècles de manière ouvertement érotique.
- Les années 1973 et 74 marque la grande offensive du sexe à l'écran. Les réalisateurs profitent de cette brèche qui s'ouvre à eux. Bertrand Blier et l'inoubliable Les Valseuses avec Miou-Miou, Patrick DewaereTango à Paris de Bernardo Bertolluci avec Marlon Brando, un film sulfureux à travers une scène mythique suggérant la sodomie. et Gérard Depardieu, illustre parfaitement cette frénésie sexuelle. Le Dernier
- Dans le même temps, les premiers films "hardcore" (contenant des actes sexuels non simulés), arrivent en France dès 1975. Alex de Keuzy dans Anthologie du Plaisir expose le sexe de manière claire, sans artifices, passant alors de la suggestion à la représentation non simulée de l'acte. Des films incontournables marqueront leur époque tels que Derrière la porte verte en 1972 des Frères Mitchell. Ce film récolte d'excellentes critiques, devenant vite le film à voir. Au Festival de Deauville en 1975, le ministre de la culture de l'époque, Michel Guy, réservera une rangée de fauteuils VIP pour la première française du film.
- Autre grand classique : Deep Throat (Gorge profonde) dont le scénario se résume en quelques lignes. Frustrée sexuellement, une femme prend rendez-vous avec un médecin. Celui-ci découvre qu'un clitoris se cache au fond de la gorge de la jeune femme et lui conseille alors une thérapie singulière, pratiquer des fellations particulières, des "gorges profondes". Ce film devient un véritable phénomène culturel, un film culte pour toute une génération.
- La prolifération de ce nouveau genre de films provoque des remous. La loi de 1975 institue le classement X, c'est-à-dire l'obligation de diffuser les films jugés pornos dans des salles spécialisées et instaure une taxation spécifique (hausse de la TVA pour ces films pénalisant fortement les producteurs). Les productions pornographiques dites hard conquièrent les cinémas devant un engouement toujours croissant du public. Le cinéma X crée ses propres stars comme Alban Ceray et Brigitte Lahaie. En 1977, les salles X font encore 8 millions d'entrées sur la France, soit 5% des entrées.
- Cette entrée du sexe dans le paysage français se traduit également par l'apparition des premiers sex-shops, ce qui est plutôt révélateur du rapport des français au sexe et à la pornographie. Malgré l'existence de librairies libertines dès les années 30, le mot sex-shop n'a lui été utilisé qu'à partir des années 70. Dès 1973, l'obligation d'opacifier les vitrines (par arrêté préfectoral) oblige les propriétaires des lieux à se faire remarquer par des néons et enseignes lumineuses. Des cabines de visionnage apparaissent dans ces lieux dédiés à la sexualité. En 1975, après la loi de taxation sur les œuvres pornographiques, les sex-shops diffuseront les films n'ayant pas obtenu les visas d'exploitation. Les sex-shops deviennent alors des lieux de masturbation et des espaces à dimension communautaire par le biais de la diffusion de petites annonces en vue de rencontres sexuelles.
- Les années 70 diffusent une nouvelle conception de la sexualité, un accès égalitaire au plaisir avec un orgasme partagé et une place faite à la masturbation. L'apparition du godemiché-vibromasseur incarne parfaitement ces conceptions naissantes. En France, la presse populaire diffusent des publicités pour ces petits gadgets vibrants. Certains organismes de vente par correspondance les proposent, sans toutefois garantir d'orgasme mais plutôt une bonne santé et une amélioration de la circulation sanguine.
- L'ensemble de la société est traversée par une vague de libération sexuelle. De sujet tabou, la sexualité devient sujet de société en investissant la place publique. Elle sort du domaine médical avec le rapport Simon en 73, sur le comportement sexuel des français, une grande enquête d'opinion tentant de traiter la sexualité dans sa dimension sociologique.
- L'école n'a pu faire autrement que de s'ouvrir à cette libéralisation de la morale et des mœurs à travers l'apparition de cours d'éducation sexuelle. En 1971, le célèbre tract du Docteur Carpentier, "Apprenons à faire l'amour, c'est là le chemin du bonheur. C'est la plus merveilleuse façon de se connaitre", diffusé dans les lycées, est considéré comme une provocation. Cela lui vaudra d'être interdit par le conseil de l'ordre d'exercer son métier pendant un an et d'être accusé et condamné pour "outrages aux bonnes mœurs".
- En juillet 1973, après le création du Conseil Supérieur de l'Information Sexuelle, de la Régulation des Naissances et de l'Education Familiale (à l'initiative de Lucien Neuwirth), parait la circulaire du 23 juillet 1973 (ou la circulaire Fontanet), introduisant l'information et l'éducation sexuelle en milieu scolaire. D'une part, une information scientifique intégrée aux programmes de biologie, et d'autre part, une "éducation à la responsabilité sexuelle" sous la forme de séances facultatives, en dehors de l'emploi du temps, sous l'autorité du chef d'établissement, avec autorisation des parents pour les plus jeunes.
-
Le sexe a désormais sa place au sein de la société. Le mouvement de libération sexuelle a permis
d'ouvrir la voie aux femmes vers une sexualité libre, une liberté de gestes, de pensées et au plaisir.