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Péripéties d’une chercheuse d’emploi, Tome 4 : La fin justifie les moyens

Publié le 06 octobre 2009 par Tourments
Décidément, je suis plus que tannée de chercher. Mais bon, en cherchant, j’arrive quand même à trouver quelques sourires, dont celui-ci;
Péripéties d’une chercheuse d’emploi, Tome 4 : La fin justifie les moyensTrève de conneries, voici mes péripéties. Après avoir vécu l’entrevue la moins bien structurée de ma vie, durant laquelle j’ai même proposé des questions au mec des ressources humaines, car il ne savait pas quoi me demander (…), j’ai pris mon courage à quatre mains, et ai bien manipulé le pauvre jeune homme pour qu’il croie hors de tout doute que je suis la meilleure candidate pour l’emploi. Si je vous disais qu’il semblait littéralement hypnotisé, me croiriez-vous? J’avais de la misère à le croire moi-même!!!
Ladite entrevue (si on peut l’appeler ainsi) a duré un GROS vingt minutes de blabla totalement inutile, sans aucune réelle questions, et avec une partie en anglais, où je ne comprenais à peu près pas ce que le mec me disait tellement il chuintait. Super gentil, le jeune homme inexpérimenté qui tentait de mener cette entrevue, mais qui de toute évidence, n’avait que très peu de confiance en lui, et de là, ne menait pas l’entrevue du tout comme il aurait dû. J’admets que tout cela était à mon avantage, bien sûre, mais ça me faisait un petit quelque chose pour lui, car je me mettais à sa place, et je trouvais son manque de compétence désolant… Bref, moins de 24 heures plus tard, je suis convoquée à une seconde entrevue, mais ce coup-ci, c’est avec le gestionnaire du département.
Je m’y rends, et j’aperçois le mec. Il a l’air d’un gars de la construction avec ses jeans et sa chemise carottée, ses cheveux dépeignés et sa barbe de trois jours. Une bonne poignée de main sincère et un sourire me disent qu’il n’est pas impressionnant pour un gestionnaire, et qu’il doit être humain, comparèrent à d’autres que j’ai connu (et détesté d’ailleurs). J’ai apprécié seulement trois superviseurs dans toute ma carrière, et c’était pour cette même raison; ils étaient humains.
Bref, l’entrevue se passe, rapidement, un peu mieux structuré que la première mais sans plus. Je dois encore débattre du fait que malgré ma grande expérience, le poste m’intéresse au plus haut point, que j’accepte la baisse de salaire et ainsi soit-il, car autant le mec des ressources humaines que le gestionnaire semblent impressionnés par ma candidature, ce qui me rend très mal à l’aise. J’ai donc, encore, à ‘’dénigrer’’ mon expérience dans le but d’avoir le poste. Je réexplique que ce qui m’intéresse est le domaine (médical), ce qui me sort enfin des télécoms, que les horaires (de jour, wow!) et le lieu (centre-ville) sont parfaits et que cela passe avant le salaire, qui quand même est compétitif. Bref, je vends ma salade à l’envers, encore, sans trop comprendre comment je dois m’y prendre, mais j’y arrive! Je sors de là, un vingt-cinq minutes plus tard, en pleine interrogation, n’arrivant pas à déterminé si j’ai bien joué mon jeu, et en étant certaine de rien.
Le lendemain, le premier jeune homme (celui des ressources humaines) me rappelle en me demandant, presqu’en suppliant, si je suis encore intéressée au poste. Je réponds oui, encore, et le rassure que je veux cet emploi. Non mais, je peux-tu finir par avoir ce que je veux, merde!!!! Il me dit que le tout est conditionnel à la vérification de mes références. Ce processus a prit une grosse semaine, et aujourd’hui j’ai su la réponse : Finalement, au bout du compte; Je suis engagée!!!!!!!!!!!
Je n’ai jamais travaillé aussi fort à me discréditer pour obtenir un emploi, ce fût bizarre et totalement non conventionnel, mais j’espère maintenant que je n’ai pas tout fait cela pour rien. J’espère avoir vu juste et que je serai bien à cet endroit qui me semble être rempli de gens souriants et heureux d’y travailler, sans compter que le domaine permet d’aider concrètement les gens.
Je débute donc mardi prochain, le 13 octobre, espérons que tout iras bien…car j’ai maintenant le trac du début d’un nouvel emploi. Ahhh maudite nervosité de merde!!!
Pour terminer en beauté, voici un autre superbe Fail à ma façon; On voit de tout quand on fait de la recherche d’emploi, et bon, un fou rire est si vite arrivé, que je me dois de le partager;
Péripéties d’une chercheuse d’emploi, Tome 4 : La fin justifie les moyensFélicitorchons à moi, un mois et demi d’efforts et enfin, un nouvel emploi en guise de cadeau de fête (je vieillis le 16 octobre, hahaha!).
Voici la danse de la joiiiiiiiiiie, yéééééééééééé!!!!!!
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