C’est en parcourant le forum debian fr que j’ai découvert txt2tags. Pour essayer, rien de plus simple : aptitude install txt2tags
. Le principe ? Mémoriser une syntaxe de mise en forme simple et « user-friendly » pour rédiger ses documents, puis les convertir dans le format de sortie que vous souhaitez.
txt2tags reconnait pas mal de types de documents :
- Document HTML
- Document XHTML
- Document SGML
- Document LaTeX
- Page man UNIX
- Présentation Magic Point
- Page MoinMoin
- DocumentPageMaker 6.0
- Texte brut (sans marques)
Une fois le document saisi et enregistré sous l’extension « .t2t », il suffit delancer la conversion. Il existe plusieurs moyens pour cela :
- Une interface graphique, écrite en python (pas essayé encore)
- Une interface web, disponible sur le site de txt2tags
- La ligne de commande
Vous vous doutez bien que c’est cette dernière que j’ai choisie. Il y a un petit paquet d’options, ce qui démontre la richesse du programme. la commande de base est simple (ici pour le html):
txt2tags -t html nomdefichier.t2t
Il est possible d’insérer une table des matières, de préciser l’encodage du fichier, etc…
Structure d’un fichier txt2tags
Entête
Les trois premièreslignes du fichiers sont réservées à l’entête de la page. Si vous ne souhaitez pas d’entête, laissez la première ligne vide. C’est une bonne place pour y mettre Un titre, un sous titre, la date. ou des mots-clés.
Il n’y a pas de syntaxe particulière. tout est fait automatiquement.
Configuration
Pas indispensable, mais cela permet de spécifier les options de sortie.Cela permet donc de se passer des options en ligne de commande. C’estpratique nottamment lorsque l’on sait ce que l’on veut faire d’un document. exemple :
%! Target : html<br /> %! Style : fancy.css<br /> %! Encoding: iso−8859−1<br /> %! Options : −−toc −−enum−title
Corps
C’est bien sur là que vous inscrivez le contenu de votre document. Ici, il vous faut connaître la syntaxe de txt2tags pour mettre en page votre contenu. Cette syntaxe a l’avantage d’être facilement assimilée.
Synthèse des marqueurs txt2tags
Basic …………… modificateurs ……………
Entête 3 premières lignes gras **mots**
Titre = mots = Italique //mots//
titre numéroté + mots + souligné __mots__
Paragraphe mots fonte non proportionnelle « mots«
blocs de texte …………… autre ……………
Quote <TAB>mots ligne de séparation « −−−−−−−−−−−−… »
Liste « − mots » ligne épaisse « ============… »
liste numérotée « + mots » liens « label«
liste de définition « : mots » Image « «
ligne Verbatim « « ` mots » Commentaire « % commentaire »
zone Verbatim
« `\n lignes \n`
«
texte brut
mots
zone tel−quel (Raw)
"\n lignes \n"
Ancre
« = titre =[ancre]«
Macros
Il existe quelques fonctions qui vous permettent d’insérer automatiquement des variables utiles :
Nom de la macro Produit … Format par défaut
%%date la date courante %Y%m%d
%%mtime la date de modification du fichier source %Y%m%d
%%infile le chemin du fichier source %f
%%outfile le chemin du fichier de sortie %f
%%toc la table des matières du document(TOC) −
Avec quoi écrire du txt2tags ?
Réponse : avec tout ! Le plus simple étant d’utiliser votre éditeur de texte favori. Vous pouvez utiliser OpenOffice, ou n’importe quel logiciel qui permet de taper du texte. Après, il y a des outils qui permettent une coloration syntaxique de txt2tags, ce qui peutêtre utile. Ces plugins concernent principalement Vim, emacs ou nano. Comme ce sont des logiciels avancés, je n’ai pas besoin de vous indiquer la démarche à suivre : vous devez savoir où chercher !
Usages et avantages
Pour moi, la découverte de txt2tags est très intéressante. D’une part, cela me permet d’apprendre une syntaxe supplémentaire, assez simple. D’autre part, c’est une solution très intéressante pour stocker des sources de contenus.
En effet, selon ce que l’on veut faire d’un document, la façon de le syntaxer peut être très différentes :
Sur web, j’ai déjà plusieurs choix :
- pour peuple loup, je dois syntaxer en SPIP. Bon, txt2tags ne permet pas une conversion en syntaxe SPIP.dommage. mais une sortie « texte brut » me convient bien et je peux ensuite nsérer les balises SPIP.
- pour mon blog ? wordpress,et donc HTML (je n’utiliseplus l’éditeur visuel). La, une sortie « html » avec l’option « no-headers » et un encodage qui va bien : nickel. plus qu’à insérer le code fourni dans scribefire, etle tour est joué.
- Sur un wiki. Ah ben, cet article, pourquoi ne pas l’insérer dans un wiki d’entraide ? wikini n’est pas dans la liste, mais reste très proche de DokuWiki, qui lui est supporté.
Sur papier :
- Bon, je souhaite imprimer ces textes pour faire un petit bouquin de présentation ou les présenter lors de festivals : je le sors en latex et donc en pdf par la suite.
- Sur projecteur ? ben oui, je vais souvent dans les écoles. Un texte ou un carnet de vadrouille à arranger pour le montrer aux enfant ? une sortie en « Magic Point » et la base est faite. Il suffit ensuite de peaufiner !
Tout ça avec un seul format de départ ! J’ai souvenir d’avoir repris plusieurs documents écrits en HTML pour les transférer sur un wiki. Et bien, c’était pas nécessairement unepartie de plaisir… Certains languages sont « verbeux » et demandent pas mal de manipulations pour être supprimés.
Enfin : il faut s’en rappeler de toutes ces syntaxes
HTML, ca va,je m’en sors. Le Wiki et bien, c’est différents suivant les moteurs utilisés. C’est déjà moins évident. Le Latex : oubliez ca, j’y connais rien encore. Donc, txt2tags me permet de m’affranchir de certaines limites et pourquoi pas d’envisager des formats de sorties que je n’aurais pas songé. blog, language, syntaxe, Vadrouille, Web