J’ai la berlue (?où) ce con nie ……
Brillantine et gomina. Au pays des pizzas et de la pasta. Sylvio Pinocchio a lancé discours et promesses avec et sans les mains à faire pencher la tour de Pise. Mais, à l’automne, c’est notoire, les feuilles finissent par jaunir et puis chuter. Il Cavaliere a perdu ces derniers jours un peu de sa faconde. Sa bravache est du niveau de sa cravache, dégarnie. Son allure du niveau de son trot enveloppé, empesé. Nous serons nombreux pour fêter l’adieu à ce marionnettiste…. beau de loin mais loin d’être beau !
Quelques rides de contrariété marquent le milliardaire qui prétend encore en ressortir aussi blanchi que ses dents. Il n’aurait rien fait de mal. Quelques erreurs pardonnables, pas de quoi démissionner. C’est de l’acharnement. Les poubelles de Naples, les mafiosi et les nouveaux pauvres peuvent en témoigner. Les juges le persécutent sans raison. Il aurait engrangé ses milliards honnêtement, n’aurait trempé dans aucune affaire douteuse, serait le meilleur premier que l’Italie aie connu. Le faste qu’il veut lui rendre a pourtant une odeur de déjà vu. La péninsule devrait se souvenir du bruit des bottes. Se pourrait il que l’huile d’olive soit sous pression ? Les journaux et la télé devraient mettre en garde et assurer la relève au lieu d’être à la botte. Mais en Italie, il semblerait que le propre des programmes de variété soit justement de ne pas en faire figurer.
Entre deux chanteuses de plus en plus jeunes, l’homme défend chairement ses restes. Il tente d’affirmer sa virilité et son immunité dans tous les domaines. Il ferait bien de partir avant de devenir gauche.
Il est grand temps de s’en moquer, d’ouvrir les vannes, de démonter la mascarade. Fini l’immunité. Qu’il nous pique une dernière colère mémorable, ramasse ses affaires, et s’en aille.