Magazine Humeur

Tant qu’il y a de vie…

Publié le 14 octobre 2009 par Docteurho

Il y a de l’espoir, certes, mais quel espoir peut-on avoir si les portes de toutes les issues sont condamnées par nos propres inhibitions, par nos peurs et autres orgueils qui nous imposent un comportement qui ne nous sied pas en tant qu’êtres hautement dépendants les uns des autres? Pourquoi est ce que les gens, sur terre, se font du mal, sachant que cette douleur qu’ils infligent à leur prochain se retournera sur eux tôt ou tard?

Vois-tu ami lecteur et amie lectrice, je ne suis pas entrain de me poser des questions vaines. Non! Je ne suis pas entrain de jouer de ma littérature bon marché pour tresser des phrases aux tournures fallacieuses, telles de vieilles fées qui ne servent qu’à embellir des comptes, et qui font acte de présence juste pour la forme, pour que rien ne manquasse au récit…Non! Je suis à l’apogée d’une ultime déchirure, et je me trouve bizarrement épris de cette envie de partager mes pensées, puisse cette ouverture m’apporter des réponses à toutes les questions non encore résolues, par la science et ce savoir que l’Homme a mis tant d’années à cumuler, sans pour autant en user à bon escient!

Non, que l’envie ne vous vienne surtout pas de vous dire, que je suis encore entrain de dramatiser ce que je vis, ni pleurer des vestiges que j’ai moi même ruinés! Ce n’est pas toute la vérité! Je suis aujourd’hui, arrivé à comprendre, que la seule façon de mieux comprendre le monde, c’est de ne point chercher à le faire, et de vivre sa part des choses à pleine mesure. Ce qui nous fausse, nous les humains, c’est que nous n’avons pas le courage de souffrir, et de déguster la douleur autant que nous prisons la consommation du bonheur et autres sentiments suaves. La raison, elle, veut que toute expérience, soit méticuleusement ressentie et vécue pour que la leçon qu’elle distille soit assimilée.

Ce que j’ai vécu tout au long de cette année 2009, était un cauchemar que je n’avais jamais cru possible de m’arriver, mais voilà que j’en suis presque à l’épilogue, et que pour la première fois de ma vie, parce que n’ayant pas refoulé mes sentiments, ni cherché un exutoire factice à mes peines, j’ai finalement appris quelque chose…Il n’est de fumée sans feu!

J’ai toujours cru à la bonté des Hommes, et j’y crois toujours, mais j’ai arrêté de me faire des illusions quand à son existence pour de vrai. Je me contredis forcément en tenant pareille affirmation, mais c’est tout la vérité paradoxale de l’être humain. Nous sommes tous des créatures aux sommes égales, le bien tout autant que le mal. Nous sommes tous des pages blanches à un moment ou un autre. Nous sommes tous de bonnes gens. Mais…

Nous ne sommes pas capables de dire, ni de savoir, à quel moment avons-nous basculé de l’autre coté. Nous ne savons d’abord pas le quel est le bon coté. Nous ne voulons pas admettre que nous n’avons réalisé aucune création, et que depuis la nuit des temps, nous ne faisons que transformer l’existant, à coups d’absence et de présence…Le mal n’existe pas, car ce n’est que l’absence du bien qui le fait ressentir. Dieu nous a fait cet enseignement, mais nous l’avons oublié dès lors que nous avons cru possible de faire de nos idéaux une loi absolue, et que nos désirs on aboli nos facultés de retour sur soi…


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