Magazine Journal intime

Mais ne t’promène donc pas toute nue

Publié le 19 octobre 2009 par Mao

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La semaine dernière j’ai testé pour toi une journée en tenue de modasse.

Faut dire que dans un instant d’égarement, j’ai acheté un legging.

Ayant vécu en pleine adolescence le traumatisme de la mode des caleçons dans les années 80, je ne croyais pas ça possible. Et pourtant. Je devais être sous l’influence de drogue. Le pic de pollution sans doute. Oui c’est facile comme excuse, mais je ne vois pas d’autre explication.

Une fois mon legging enfilé et mes bottes chaussées, j’ai décidé de m’habiller à la mode des années soixante-dix deux mille et de passer par là-dessus une robe courte. Enfin un pull long. Une robe- pull. Un pull-robe. Bref, tu vois ce que je veux dire.

Ça me fait mal de te l’avouer mais le legging j’ai bien aimé. Surtout, ça tient chaud quand il caille dehors. Avec le pull, c’est aussi agréable à porter qu’un pyjama en pilou. Ah ça pour être confort, j’étais confort.

J’avais juste un peu l’impression de montrer mes fesses à tout le monde. Tu me diras, je ne les montrai pas plus que si j’avais été en pantalon. Oui mais si, mais bon, enfin voilà quoi. J’avais limite l’impression d’être à pwal du dessous de la ceinture.

Faut dire que j’étais pas aidée.

A chaque pas j’avais la robe- pull/robe qui remontais au milieu des fesses.

Dans la rue, avec le manteau par dessus, ça allait encore.  Même si dans les escalator du métro j’avais l’impression que tout le monde voyait ma toulotte. Mais arrivée au boulot, ce fut un peu différent. Je te précise que je travaille dans un secteur où l’homme est brut de décoffrage, avec la vanne facile et le rire gras. L’opposé total du jeune cadre dynamique, poli et polissé. Des mécanos quoi. Alors de ma chaise, mon cul n’a pas bougé de la matinée.

Heureusement que je fini à 13 h00, quand tout le monde casse la croute. J’ai pu partir discrètement.


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