Dans ma maison de moi, en plus d’être fort mal orientée pour admirer le rayon laser de la Montparnasse tower, j’ai des murs en béton.
En fait c’est une sorte de millefeuille: plâtre - béton - plâtre - béton super costaud. Si tu plantes un clou juste dans la partie plâtre, au mieux il ne tient pas, au pire il tombe en embarquant avec lui des éclats du plâtre environnant te laissant pleurer devant un trou de 30 bons centimètres de diamètre. Pour que le clou tienne, il faut prendre une perceuse et mettre une cheville. A percussion la perceuse. Surtout si la cheville est longue et que tu espères percer dans la deuxième couche de béton.
Donc pour accrocher un tableau, il faut avoir le matériel ad hoc et s’y prendre en pleine journée. De préférence vers 14h quand le voisin du 6eme sort son chien. Sinon tu peux être sur que le lendemain tu as toute la copro sur le dos rapport au fait que ton petit trou il a fait trembler tout l’immeuble, réveillé le petit dernier, fait tourné la mayonnaise et que c’est ta faute si l’ascenseur est en panne. Magie du voisinage.
Ou alors, tu n’es qu’ingéniosité et tu as l’idée de ça:
Deux punaises, un fil, des pinces à linge et roule ma poule.
La Pépette ayant déclaré forfait (non mais à quoi servent les enfants?), j’ai peint moi-même les pinces à linge. Régression totale assurée.
Oui, le mouton est l’œuvre de l’héritière.