Changement de cap pour une cuisine d’été

Un des autres coups de cœur à la visite de notre maison a été l’ancienne cuisine d’été. Déjà transformée en salle de séjour lors de notre acquisition, cet endroit nous a charmé

Mais qui dit “cuisine d’été” dit “pas isolée” ! Les premières années nous nous en sommes accommodés en chauffant le poêle. Il était impensable de passé une journée hivernale dans cette pièce sans la chauffer au bois. C’était comme dans un chalet. Puis un bon matin, nous avons décidés d’isoler cette pièce et d’en faire partie intégrante du reste de notre demeure. Cette pièce de 16’ x 18’ fait vraiment une grande différence dans notre quotidien.

Lorsque nous avons refait la toiture de la maison, nous n’avions pas refait celle de la cuisine d’été. C’était alors le bon moment pour tout faire en un coup.

• Isoler les murs par l’extérieur pour ne pas briser le cachet intérieur et isoler l’entre-toit .
• Poser un revêtement extérieur en respectant un style architecturale de ce type de maison. Nous avons choisis le bardeaux de cèdre.

Le toit avait une faible pente, on a donc choisis de l’augmenter pour empêcher l’accumulation de neige.

Les travaux commencent. Le plafond de cette pièce était un peu plus bas que le reste de la maison. Tant qu’à refaire le toit, augmentons la hauteur des murs.

En ouvrant les murs par l’extérieur pour commencer l’isolation des murs, nous découvrons que la lisse basse était ensevelie sous le sol. Le terrain était plus haut que le solage. La lisse était évidemment pourri, il a fallu la changer.

Plus on avançait, plus on découvrait que la structure de la cuisine d’été était construite comme une grange. Nous avons pris la dure décision de tout refaire le squelette de cette pièce.

Je tenais à garder le style champêtre avec les matériaux d’origine. Pour moi, l’histoire est dans les traces du temps. L’usure deviens donc un élément important.

Nous avons donc enlevé les planches des murs une à une, en prenant soin de ne pas les abîmer. Je tenais "mordicus" à les remettre en place. En les ôtant, les multiples couches de peinture s’écaillaient en grosses galettes, ce qui n’était pas super.

Pendant que les travaux avancent, moi, je m’assigne la tâche de décapage. Hé oui! Je décape une à une les planches! Tout un contrat mais heureuse du résultat.

Ça y est ! le moment est venue d’isoler et de reconstruire. Les planches les moulures et les fenêtres retrouvent leurs places.

Nous avons agrandi l’ouverture menant à celle salle familiale et nous avons installé des portes française.

En démolissant l’ancien toit, nous avons récupéré les poutres de la structure originale et nous les avons installées en parures au plafond. Nous pouvons remarquer la partie de mur qui a été rallongée puisque nous nous sommes pris sur une structure d’origine. Il était important pour nous de garder ces éléments architecturaux.

Et voilà !!

Nous sommes très content du résultat !