Magazine Journal intime

Trop de dons, ce n’est comme pas assez?

Publié le 24 novembre 2009 par Dean28

J’ai l’impression de n’avoir que ça en tête, des causes pis des causes.

La semaine passée, et l’autre d’avant, ma copine a couvert deux évènements sur le cancer du sein. (Ogilvy en rose et Breast Yourself)

De mon bord, ce mois-ci, le suicide (la mienne et celle de Dédé) et le cancer de la prostate. Je dois dire que ce sont mes deux causes qui me touchent le plus, au moins. Je ne le fake vraiment pas celles-là. Est-ce qu’il y a des gens qui se donnent un genre seulement parce qu’ils se donnent à une cause? Hum.

Y’a aussi la Guignolée du web qui est débutée. Vous pouvez mettre sur votre blogue, comme je l’ai fait, une bannière assortie pour que les gens aillent faire un don.

Mais à ce temps-ci de presque Nôwell, partout on va se faire (ou se fait déjà) solliciter. Les Scouts chez Canadian Tire (oui, oui ça m’arrive d’y aller, pis j’aime en plus), les enfants malades chez Jean Coutu, la Guignolée au Marché Jean-Talon et j’en passe.

On sait tous que les gens sont endettés comme ça ne se peut pas. J’ai lu la semaine passée que les jeunes se servent de leurs cartes de crédit pour payer l’épicerie (source). Mais donc on donne l’argent que l’on a pas? Pour une bonne cause?

Mais qui sont les plus pauvres alors? C’est une façon de voir. Je ne dis pas que c’est la mienne.

Me rappelle plus où aujourd’hui, mais je lisais que les pauvres font beaucoup de mauvais choix financièrement. Comme s’acheter des bébelles qui perdent de la valeur à crédit, avec l’argent qu’ils n’ont même pas. En tout cas.

Mais est-ce qu’à un moment donné, on donne trop? Est-ce qu’il faut se limiter à une ou deux causes, qui nous tiennent à coeur? Et donner plus à ces causes? Ou donner un peu à plusieurs causes? Je me demande.

En tout cas, Noël ou pas, pour bonne conscience, ou tout simplement par bonheur on donne, il faut donner, et donner en masse. Sans se mettre la corde au cou, quand même.



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