Magazine Journal intime

Je cherche mes mots…

Publié le 18 novembre 2009 par Tourments
Je semble bercer dans un néant depuis quelques temps. Un néant de vide, de rien, de noirceur. Un néant, où rien ne semble être réellement capable d’exister, d’être créé. Un quand rien, qui me laisse vide. Trop stressée, trop frustrée. Trop épuisée, trop déboussolée. Trop désorientée, déconfite, dépourvue face à ma vie.
J’aimerais dire des milliers de choses, que je me dois de censurer, car trop de yeux observent d’un regard mesquins le moindre de mes mots. Trop de cœurs amers ici errent. Trop, et malgré cela, j’ai envie d’hurler à la face du monde, de mon monde, combien ils me déçoivent, m’attristent et m’enragent.
Ah oui, j’ai envie de leur crier au visage tout le mal qu’ils me font, ma satanée famille maudite, entres autres. Combien je sens que j’ai seulement été utilisée, mais que depuis le retour du prodige, je redeviens un beau gros tas de merde qui ne vaut juste la peine d’insulter par courriel. J’ai envie d’en rajouter car je me suis aperçue que d’autres du genre sont venus chez-moi juste pour se faire gâter et offrir des présents, sans jamais plus donner suite, sauf pour en redemander. Bien dommage pour vous, ce genre d’événement n’aura plus lieux, ni d’un côté, ni de l’autre.
J’ai envie de pleurer, de voir combien je sens que ma vie, que j’avais changée, croyais-je à tort, que je n’arrive plus à maîtriser. Je n’ai plus de temps, semble-t-il. Plus d’envies, plus d’idées, plus de rien, plus de grand-chose, moi qui avait tant évolué, croyais-je à tort. Tout comme j’ai cru à tort que l’on m’aimait pour moi et non pour ce que je pouvais donner. Tout comme j’ai cru à tort avoir une famille, dont il ne reste qu’une personne maintenant. Tout comme j’ai cru pouvoir maintenir le bateau qu’est mon âme à flot, sans couler.
Erreur…
Je cherche mes mots, même si j’en dirais, en hurlerais des milliers. Je suis fâchée, déçue, triste, amère, colérique, stressée, anxieuse, apeurée, découragée. Existe-t-il une vie meilleure pour moi? Je croyais l’avoir atteinte, avoir réussi. Je croyais être allée au bout de tout, et je me rends compte que le bout de tout n’est encore que la pointe de l’iceberg de ma désillusion.
Le peu qui me reste pour être heureuse me suffit-il? J’en suis pas si sûre… Le bonheur n’est peut-être pas pour moi, après tout. Je ne fais que vivre d’espoirs vains, de souvenirs longtemps passés et de passion volée au gré des minutes arrêtées. Je vis un semblant de vie, un simulacre de celle-ci, que je tente de combler de moment de pur bonheur, qui invariablement sont passagers. Est-ce suffisant pour mon être au bord de la dérive?
Où se trouve mon chemin vers ce long fleuve tranquille que j’espère, tout en y conservant les plus hautes vagues me donnant l’adrénaline pour continuer? Où se trouve le juste milieu, pour une personne extrémiste et paradoxale comme je suis? Où se trouvent le calme et la sérénité, dans la folie et l’excessivité? Où se trouve ma vie, que les gens ont prise plaisir à démolir?
Je cherche mes mots, et les voici écrits sans réfléchir, dans un ramassis de phrases qui ont un sens pas de sens, qui ne me vide même pas de ce vide. Je cherche mes mots, peut-être parce que les émotions sont de trop. Je cherche mes mots, à ne plus savoir quoi en faire, comment les faire taire en fait. Comment, comment taire cette noirceur qui me surplombe, m’englobe, m’enferme, me tue………………. Comment????? Je cherche les mots, pour y arriver, sans plus jamais reculer….
Je cherche les mots, et je ne les trouve juste pas…
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