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On n’a qu’à voir 100 mètres plus loin pour y arriver

Publié le 10 décembre 2009 par Dean28

On a tous nos rêves. Que ce soit de s’acheter sa première maison, obtenir son premier poste de cadre, s’acheter sa voiture sport de luxe, trouver l’amour ou juste se développer son corps parfait, la méthode pour y arriver est la même.

Il faut un plan.

Ça ne tombera pas du ciel tout seul, comme un oiseau peut nous tacher l’épaule de notre manteau. Ça serait trop facile.

Un plan simple est de connaître notre point de départ A et notre point d’arrivée B.

Aussi facile que ça puisse paraître, bien des gens ne savent pas où ils sont, et encore moins où ils veulent aller. Souvent, il suffit seulement de s’arrêter deux minutes et de se poser la question.

Une réflexion m’a soudainement frappée sur mon chemin de retour de New York. J’avais mon plan. J’avais ma carte de route de préparée. (Enfin presque, j’ai utilisé le chemin de l’aller à l’envers, ce qui m’a occasionné quelques pépins au départ pour sortir de la ville de New York, un vrai fouilli.)

J’étais à New York, et je voulais me rendre à Montréal. Mon point A et mon point B.

Donc, je savais dans quelle direction m’en aller; vers le point B, Montréal. C’est tout ce que je savais, étant donné la piètre carte de route que j’avais. Mais c’est tout ce que je devais savoir pour m’y rendre.

Entre le point A et le point B, je ne savais pas de quoi ça pouvait avoir l’air. Et est-ce que ça faisait une différence? Non. Parce que mon but était de me rendre à mon point B, seulement.

On s’en fout de ce qui peut se passer entre les deux points, tant que l’on y arrive à notre destination.

Bien sûr, on peut se perdre. On peut affronter la neige, le brouillard, le trafffic, ou simplement profiter de la belle lumière de la lune le soir. Peu importe.

Ce qui m’a frappé, c’est que la seule chose qui est primordiale, et complètement essentielle sur la route, c’est de regarder 100 mètres plus loin. La seule chose dont j’ai besoin de savoir, c’est qu’est-ce qui se passe devant moi, et que je ne pouvais voir qu’à 100 mètres plus loin.

Et rendu 100 mètres plus loin, je voyais toujours et seulement les 100 prochains mètres, et ainsi de suite. Et à la fin, je m’y suis rendu avec succès et satisfaction totale.

Ça, c’est le plan le plus simple que je peux penser. Connaître son point de départ et son point d’arrivée, d’avancer en regardant seulement 100 mètres plus loin.

Ça, ça serait mon plan de base.

Bien sûr, il faut se faire confiance, il faut arrêter d’avoir peur, et il faut prendre son courage entre ses mains, et juste partir, décoller, s’envoler, être dans l’action.

C’est certain que ça serait tellement plus simple d’avoir une carte hyper détaillée, qui nous montre à chaque intersection qu’est-ce qui va nous arriver. Mais est-ce que ça existe vraiment ce genre de plan? Non. Il va toujours y avoir des incontrôlables, des imprévus.

Donc, j’en reviens toujours à mon plan de base. Connaître son point de départ, et son point d’arrivée. Partir, avancer, et être aux aguets sur ce qui se passe 100 mètres devant soi. Voilà, c’est tout ce qui importe pour y arriver.

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