Ce que je deteste par dessus le tour c’est de me sentir à la lisière de la vie de ceux qui comptent pour moi. Je sais que mes mots sont un peu forts par rapport à la vérité, mais tel est mon prisme, l’autre bout de moi qui me pousse à écrire ses pensées. Exaspéré, toujours biaisé par un refus ou un rejet…Pourtant, je suis conscient du fait que je ne peux pas faire l’unanimité, que je ne peux pas plaire à tout le monde. Personne ne peut plaire à tout le monde, car si c’est le cas, c’est aussi plaire à n’importe qui!
Je me sens triste, à cause d’elle, mais à la fois heureux! paradoxalement oscillant entre les deux extrêmes que me suggère cette personne qui était, il y a encore quelques jours, une parfaite inconnue, mais qui se trouve maintenant aux portes d’un domaine où, une seule femme a pu faire sa loi…
Je n’ai pas envie de trop en dire, je n’ai pas envie de trop en faire et je ne demande pas beaucoup. Je suis juste un homme qui cherche un reflet de bonheur dans ce qu’il lui reste à vivre commes années…Le bonheur n’existe pas, ou plus pour moi, car je ne m’aime plus assez pour espérer me faire aimer des autres….
L’envie qui m’anime est une joie perfide ne me comblant pas puisque ma conscience m’oblige à terrer mes sentiments, dès leur début dans une fosse de pourquois, faite de bords glissants…Je ne peux pas lui resister, ni pour autant ne suis capable de faire le premier geste, l’acte originel, car je ne m’estime pas capable de lui offrir un semblant de ce que je voudrais bien être pour une femme comme elle…Pourtant elle me manque, elle me subjugue et elle me fascine…
Je pense à elle, à des moments où mon coeur se déchire par le souvenir de l’autre que j’arrive encore à aimer malgré tout, et je me demande ce que cela signifie, ce que mes pensées veulent me dire à l’heure où mon coeur ne m’obéit plus!