… et qui s’avèrent être de véritables saloperies.
J’ai été amoureux d’une fille pendant 2 ans… 2 ans pour me rendre compte que ce n’était qu’une gamine qui se croyait plus grande qu’elle ne l’était. Je savais quelle ne voulait pas sortir avec moi, j’ai laissé les choses s’envenimer, j’admets ma part de responsabilité. 2 ans qu’elle a passés à faire la gentille, pour finalement me balancer du jour au lendemain que je lui faisais pitié et que même être amis n’était pas possible. C’est en repensant au comportement qu’elle avait que je me suis rendu compte que c’est moi qui était aveugle ; et qui n’ai pas vu qu’elle se comportait vraiment comme ce genre de filles tellement sûres de leurs petites valeurs surfaites et inutiles et qui représentent tout ce que je déteste… C’était quelqu’un d’adorable quand on s’est connus et je ne l’ai même pas vue changer. Et pourtant, je la voyais aguicher des mecs devant moi, se descendre des bières (non, c’est pas normal qu’une personne mineure boive de l’alcool, même si beaucoup le font), même casser du sucre dans le dos d’une autre fille qui sortait avec un gars sur qui elle avait eu des vues…
Si ça se limitait à ça, ça irait encore. Maintenant je me demande ce que je pouvais bien lui trouver et je me console en me disant « Qui n’est plus ton ami ne l’a jamais été. » Là où ça me fout en rogne, c’est qu’elle a aussi planté sa meilleure amie (avec qui j’avais eu une longue discussion sur ce que je pensais de « Charlotte » après ce qu’elle m’avait dit) et qu’elle se sent plus pisser depuis qu’elle est à l’université. Quand l’amie en question a annoncé à ma soeur – qui me l’a rapporté – que j’avais raison et que c’était fini entre elles, je me suis dit « C’est bon, c’est même pas la peine qu’elle m’adresse la parole quand on se reverra, j’en ai assez bavé, j’ai été assez gentil même quand elle m’a brisé le coeur, c’est hors de question que je lui pardonne quoi que ce soit pour le moment ». Je comprends pas qu’on puisse moutonner au point d’en aller jusqu’à lourder sa meilleure amie…
Sur le coup, j’avais failli faire une grosse connerie (non non, pas me suicider, je vous rassure) : abandonner mes études (à mi-chemin de mon BTS), trouver un boulot et me plonger dedans, ainsi que dans mes leçons de violon et dans tout ce qui pouvait me détourner d’elle. Ca paraît idiot de tout plaquer pour si peu, mais il y a quatre mois de cela, c’était à la hauteur de ma déception.
Je sais pas non plus quel problème j’ai pour m’enticher de filles qui ont au moins 2 ans de moins que moi plutôt que de sortir avec des filles de mon âge… Peut-être que j’ai peur que ce soit moi qui passe pour un gamin à côté d’elles. Sentiments de merde >_<
Il y a de fortes chances pour que je la recroise cet été et du coup, je suis complètement partagé. Partagé entre l'idée de l'ignorer complètement et de me dire qu'elle y repensera quand elle aura un peu mûri, ce qui est sans doute le plus sage ; et celle d'être vraiment infect avec elle, de constamment l'envoyer bouler et de bien l'humilier à la moindre parole de travers de sa part, tout en me disant qu'elle repensera à ce qu'elle a fait quand elle aura la bouche et le cul pleins de foutre, ce qui me vaudra sans doute de me foutre pas mal de monde à dos, sa famille avec qui je m'entends très bien entre autres. Mais peu importe, si le fait de savoir qu'elle me hait peut m'assurer que je me referai pas de films et que je referai pas de "rechute", ça me va très bien. Mais ça m’énerve aussi parce que la haïr reviendrait à admettre que j’éprouve encore quelque chose pour elle.
Comme l’avait écrit une ancienne camarade de classe : « Le contraire de l’amour, c’est l’indifférence. »
Je crois que je me contenterait de la première solution. De toute façon, je suis qu’un lâche trop gentil pour dire le fond de ma pensée en face.
p.s : le prochain qui me fait chier pour que je me trouve une copine, je l’étripe. Je tiens pas à renouveler cette expérience.