La crise et l'évolution des marchés

Réflexion quatre (8 février 2010)
La bourse en ce début février 2010 ...
Après avoir dépassé les 4.000 points au mois de janvier 2010, l'indice CAC 40 de la bourse de Paris, à l'unisson des autres places financières mondiales, a nettement baissé pour tomber en dessus de 3.600 points en ce début février 2010. Cet indice s'établissait néanmoins aux allentours de 3.200 points en mai 2009, vers 3.600 points fin août 2009, de même qu'en octobre 2009, après avoir atteint un minimum de 2.500 points au plus fort de la crise financière. L'explication avancée pour expliquer le recul assez général des marchés financiers au niveau mondial repose sur les interrogations des intervenants sur la capacité des états occidentaux à rembourser leurs dettes publiques vertigineuses. Les états qui aujourd'hui se retrouvent sur le devant de la scène sont des états de la zone Euro, la Grèce, le Portugal et l'Espagne.
A peu près un an après la reprise des marchés financiers, il m'a ainsi semblé intéressant de continuer de regarder la parfaite similitude dans les évolutions comparées des indices des principales places boursières mondiales ... En somme, faire la liaison (graphique) entre les informations économiques assez générales et leurs répercussions très basiques (mais également très corrélées) sur l'évolution des places boursières mondiales ...
En commençant, chauvinisme oblige, par la place financière de Paris et l'évolution du CAC 40 (la quarantaine des plus grosses capitalisations du marché parisien) sur les six derniers mois, qui revient à ses niveaux d'août-septembre 2009 ...

Le Dow Jones, Bourse de New York (USA), qui revient à ses niveaux de novembre 2009.
Le Nasdaq, valeurs technologiques (USA), qui revient à ses niveaux de novembre 2009.

L'ensemble des places boursières de la planète Finance enregistre ainsi la même évolution graphique, avec des indices boursiers qui reviennent soit au plus bas du mois de novembre 2009, soit au niveau du début du mois de septembre, avec une baisse des indices proche de 10% par rapport aux plus hauts atteints au début du mois de janvier 2010.
Seule pour l'instant, parmi les principales bourses suivies par Boursorama, l'indice Ibex 35 de la bourse de Madrid enregistre une évolution un peu plus dégradée, avec une capitalisation qui diminue très fortement depuis le début du mois de janvier 2010 pour descendre à son niveau de juillet 2009 (annulant la forte hausse de ces six derniers mois), en liaison avec les inquiétudes des marchés concernant la capacité de l'Espagne à faire face à ses obligations financières. Au total, l'Ibex 35 perd près de 20% depuis le début de l'année, soit le double des autres places financières. Les bourses grecques et portugaises doivent vraisemblablement suivre une évolution convergente.