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La voie du chevalier 2

Publié le 11 février 2010 par Perceval

La compétition, la guerre, celles que notre société promeut, consistent à éliminer l’adversaire, à supprimer la vie, mort-d-Arthurcomme si la Mort ne consistait qu’à recevoir notre carcasse vide. Alors, qu’à l’occasion de cette même mort ; ce qui nous reste, dans nos cœurs, du vivant aimé, c’est non pas - sa voiture, sa profession…, mais sa sincérité, sa dignité, sa tendresse… Tout pourrait nous apparaître selon l’usage que nous en faisons ( du fleuve, à l’animal… jusqu’à mon prochain …). Le chevalier ne peut se résoudre à perdre sa liberté, à tomber dans une idéologie où l’homme ne compte pour rien ( conséquence de la lois des grands nombres …).
Le chevalier est l’homme pour lequel le monde est un espace public où se manifester. Il n’est pas un gestionnaire, comme peuvent l’être nos gouvernants. L’idéal chevaleresque s’exprimerait dans l’héroïsme, la sainteté … Sa voie s’emprunte avec générosité, respect et amitié ( les bouddhistes parlent de ‘gentillesse’, les chrétiens d’’amour’ …). apprenti travailIl est intéressant de noter que ces valeurs chevaleresques, ont été conservées  au travers des corporations de métiers. Aujourd’hui encore, les ‘ Compagnons du Tour de France ‘ s’en réclament, les francs-maçons dans un emploi plus spéculatif utilisent ces symboles pour ‘plancher’.…
Le travail, peut être l’occasion d’un accomplissement humain. Simone Weil, a relevé le défi : ayant vécu le travail comme une humiliation, elle va consacrer ses forces à penser une manière spirituelle de le vivre.


Ces quelques mots s’inspirent et résument la pensée de Fabrice Midal ( La voie du chevalier ).


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