Magazine Journal intime
Pas sexy le sexisme
Publié le 21 février 2010 par TunezJe m’indigne de la bassesse que peuvent témoigner certains hommes à l’égard des femmes dans le milieu professionnel. Je ne vous apprends rien, le sexisme au travail est un phénomène de société qui persiste hélas de nos jours. Quelque soit nos compétences, on est jugées par notre appartenance à un sexe jugé faible, ou notre apparence. Ce genre d’hommes se donne le droit de nous dévaloriser, et de nous traiter en femme objet. Les exemples de ce type de comportement sont innombrables : dans les relations entre collègues, une femme qui se valorise se voit traitée de séductrice, une féminité affichée sans excès est jugée comme étant la porte ouverte à toutes les tentatives à caractère sexistes. Sans parler des relations entre supérieurs et salariée un rapport de domination par nature qui illustre dans certains cas l’inégalité homme femme.
A qui la faute à nous les femmes qui assumons notre féminité ou aux hommes dont les mentalités peinent à évoluer? Ces hommes atteints d’un syndrome fortement répandus appelé perversion refoulée, si on leur pose la question, ils nous diront que c’est à nous qu’incombe la responsabilité, et que notre apparence est la cause majeure. Voir la seule raison qui fait que l’attitude des hommes à l’égard des femmes au travail peut revêtir un aspect relationnel trouble, et dans des cas extrêmes virer à l’harcèlement sexuel. Un fait inquiétant qui existe mais qui demeure un sujet tabou en Tunisie, des victimes qui gardent le silence par crainte du regard de la société. Une société sévère à l’encontre des femmes mais qui pardonne aux bourreaux ! Allez savoir pourquoi ? Que faire ? Faut t –il réprimer et voiler notre féminité, pour être traitée au même pied d’éstal que nos confrères hommes ? Ou garder le silence sur ces pratiques laissant ces hommes vivre en toutes impunités de leurs actes quelque soit leurs gravités…Il est vrai qu’en Tunisie, élever sa voix contre une quelconque puissance est souvent réprimandé, mais faut t-il pour autant accepter de telles conditions et perpétuer le mal aux générations futures?