Un jour, lors d’une soirée hasardeuse j’ai croisé la route d’un jeune homme différent.
Pas différent des autres, non. Différent de moi.
Cultivé, très cultivé, rationnel et diabolique. Un auteur, un blogueur, un critique.
En tant qu’auteur j’ai du mal à me soumettre aux regards d’autrui, c’est assez paradoxal puisqu’on écrit… parfois… pour être lu.
Et avec Juan, oui il se prénomme Juan, aucune envie de soumettre mes textes à sa rigueur. Pourquoi ? Simplement parce que nous ne lisons pas les mêmes textes, n’aimons pas les mêmes auteurs… Et pourtant il y a un lien qui s’est noué. Il m’a regardée, je l’ai écouté et depuis je suis ses aventures au gré de la toile et des articles sans concession qu’il poste régulièrement sur son blog Stalker…
Un autre point nous associe… Un point noir il faut le dire, nous avons tous deux subi les attaques d’une jeune femme blogueuse et vivant à Vancouver.
Cette jeune femme, assez perfide, il me semble, aime à juger son prochain sans rien connaître de lui, parler de livres qu’elle ne lit pas et citer les noms de personnages connus juste pour leur cracher dessus.
Certes c’est son choix. Moi j’ai été cataloguée de fille qui couche pour être publiée, de bombasse qui squatte les soirées littéraires (oui finalement je vous l'accorde, c’est presque flatteur) mais… loin de ma vie et de mon quotidien je me suis lassée de ses attaques insipides et j’ai continué à travailler puisque je ne connais, pour ma part… aucun autre moyen de gagner sa vie.
Je ne la lis plus, elle n’existe plus.
Seulement voilà, Juan lui continue à écrire des articles, des critiques dignes de ce nom tellement elles sont argumentées. Et je ne dis pas que je cautionne le contenu puisque la plupart du temps je n’ai pas lu les ouvrages dont il parle.
Et Juan a publié une note assez crue sur cette jeune femme… Depuis, alors qu’elle est la première à crier Non à la censure, à empêcher son hébergeur de supprimer des notes dans lesquelles elle diffame le milieu littéraire, à s’offusquer d’être attaquée par un éditeur diffamé… Eh bien cette même jeune femme menace pourtant Juan de la même punition s’il ne supprime pas l’un de ces articles.
Alors honnêtement je ne comprends rien. Comment peut-elle se plaindre que des centaines d’auteurs, éditeurs, lecteurs, attachés de presse s’en prennent à elle, lui demandent de supprimer les fausses rumeurs, les agressions, les insultes de son blog et… en parallèle supplier Juan par voie judiciaire de supprimer une note où elle se sent diminuée !
Mais je vous laisse juger par vous-même, car après tout la liberté de lecture est plus forte que celle d’expression !;)
http://stalker.hautetfort.com/archive/2010/03/02/la-lepre-d-internet-le-cas-lise-marie-jaillant.html