Magazine Journal intime

Ma recette de cuisine de la couture

Publié le 15 mars 2010 par Papote

L'autre jour, P'tite Louloute me demandait pourquoi je bricolais comme un garçon, pourquoi je fabriquais des bijoux, pourquoi je faisais la cuisine et pourquoi je ne cousais pas parce que ça lui semblait plus "fille à la vanille et à talons aiguilles" que la plomberie ou l'électricité (quelle idée !) et que, donc, il lui semblait que c'était une lacune de ma part...
En fait, je couds mais c'est vrai que je n'ai pas trop le temps et que je me sens comme dans une pièce noire où je dois avancer à l'aveugle sans avoir la chance d'être nyctalope...
Donc je passe devant la couture sans retirer mon chapeau claque et vais voir ailleurs...
Mais l'idée a fait son chemin et je continuais à penser à cette conversation, me demandant pourquoi je ne trouvais pas le temps alors que la cuisine aussi peut être longue à préparer et que, là, j'y arrive...
Et, tout à coup, l'étincelle !
Je suis allée acheter un morceau d'organdi, j'ai sorti ma machine, ma boîte à couture et mon mètre et je me suis lancée !
Hop, je mesure mon tissu comme je pèserai la farine et le sucre.
Je mêle délicatement le fil, la craie de tailleur, les épingles et le tissu comme je préparerais une pâte à kouglof en mélangeant mes ingrédients dans une jatte...
Je laisse monter l'inspiration et mon bâti comme je pétrirais ma pâte dans un magnifique mouvement circulaire digne d'un déhanché harmonieux de hula-hoop.
Après un premier essayage aussi savoureux que tremper son doigt dans le plat pour goûter, une petite rectification d'assaisonnement ou de position d'épingles...
La recette touche à sa fin mais la dernière étape est primordiale et nécessite attention et efforts, comme lorsque la mariée ajuste sa jarretière, si elle n'est pas attentive à bien la fixer, elle lui tombera sur la cheville au milieu de l'allée centrale de l'église !
Il faut coudre à la machine en faisant bien attention de bien suivre le bâti, comme il faut faire attention à ne pas faire couler la préparation hors du moule avant d'enfourner avec amour...
Enfin, il n'y a plus qu'à se laisser musser en attendant de pouvoir déguster le gâteau ou que le temps permette de porter la petite création...

Finalement, cuisine et couture sont aussi tentantes que croquer un morceau de sucre candi à la sauvette, non ?

A bientôt !

La Papote

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PS : Et de quatre mille commentaires sur mon blog !

C'est Delphine qui a "gagné" le privilège (comme Miss English pour le 1.000è, comme MamanCélib pour le 2.000è et comme Mam'Julie pour le 3.000è !) de se glisser dans ma peau pendant une journée, celle d'hier, en écrivant le billet et en répondant aux commentaires à ma place (ce qui a été assez savoureux au niveau du quiproquo mais, chut, je ne révèlerai rien et je trouve que pour quelqu'un qui ne blogue pas, elle s'en est bien tiré !).
Deuxième privilège, celui de me suggérer un thème (la couture) et dix mots (se musser (verbe delphinien à la signification inconnue donc je l'ai fait à ma sauce à moi, à savoir "se légumer"), kouglof, nyctalope, jarretière, étincelle, talon, hula-hoop, organdi, sucre candi, chapeau claque) pour que j'en fasse un billet...
Alors, une fois encore, merci encore à vous tous de vos commentaires, de vos encouragements, de vos visites ponctuelles ou régulières !
On va pouvoir reprendre une activité normale !!!


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