Deuxième mauvaise pioche d'affilée !
On m'a offert ce livre en me disant que c'était une histoire passionnante pour une passionnée d'histoire...
Il me tardait donc de m'y plonger mais ça tenait plus d'une douche écossaise que d'un hammam !
Je n'avais jamais rien lu de Nine Moati donc je ne peux pas juger, dans le cadre de son oeuvre, ce livre là en particulier mais je peux dire qu'en tant que tel, il ne m'a pas passionnée du tout !
Je suis restée spectatrice du livre sans m'y engager. J'aurais pu lire un traité de physique quantique, cela m'aurait tout autant interpelé...
Je ne dis pas qu'elle n'a pas fait un bon boulot de documentaliste historique pour écrire ce roman. Je veux bien croire qu'elle a su mêler avec talent le romanesque et le réel mais il faut croire que ça ne fait pas tout...
Quand elle décrit Istanbul, j'aurais tout aussi bien pu me projeter à Pékin ou à Lima et, ça, je trouve ça très gênant. J'aime les descriptions qui m'emportent, j'aime les lignes qui me font respirer des parfums orientaux depuis mon lit, juste en tournant les pages...
Pour moi, l'écriture de Nine Moati n'est pas mauvaise mais elle est froide, de papier glacé, sans émotion.
Quant à l'histoire ou aux histoires, ce sont les destins croisés de deux grandes familles séfarades entre Istanbul, Paris et Livourne entre 1860 et la fin de la seconde guerre mondiale...
Les vies des personnages s'écoulent devant nos yeux sans vague, sans relief, sans..., sans..., sans...
On croise vaguement quelques personnages célèbres ou historiques (Modigliani, Paul Poiret, Léo Delibes, Napoléon III, etc) mais juste cités, histoire de dire qu'il y avait des personnages réels au fil des pages.
On nous parle de la Commune de Paris comme d'une crise de foie, de l'affaire Dreyfus comme d'une bouillie de farine de gruau.
A chaque chapitre, je me motivais en me disant que ça allait commencer au chapitre suivant qu'il fallait persévérer...
Arrivée aux deux tiers du livre, j'ai renoncé à ce que ça commence pour espérer que ça finisse... vite !
A bientôt !
La Papote