Magazine Journal intime

Le vide intersidéral

Publié le 22 avril 2010 par Papote

Ah ben, voilà...
Ca devait bien finir par arriver...
Bon, ben, c'est arrivé...
Ca fait bientôt un an et demi que je tiens ce blog et je ne me suis jamais retrouvée à presque minuit sans avoir de billet pour le lendemain, ni même la moindre petite idée de ce que je pourrais bien raconter (enfin, si, c'est arrivé mais c'était complètement volontaire de ma part ! Et, ça, ça change tout !)...

C'est ma faute, je plaide coupable !
Hier après-midi, je ne bossais pas donc j'ai profité de mon aprem de jeune-fille pour préparer du matériel pour mes bijoux, faire le point et aller faire du ré-appro.
Et puis, le type pour l'entretien de la chaudière est passé et m'a tapé la causette pendant un bon moment. Il a vu mon matériel et m'a demandé ce que je faisais et, du coup, il a même voulu que je lui donne une carte de visite pour aller voir le site...
J'ai vu le moment où j'allais lui faire un café au soleil du jardin et qu'il allait me raconter sa vie...

Hier soir, rendez-vous avec deux copines dans un petit resto à 5 minutes de la maison (ancien patron d'un autre resto bien connu de la banlieue chic bordelaise qui a décidé d'aller voir ailleurs s'il pouvait se lancer un nouveau défi... Moi, je pense que c'est une bonne chose de s'être rapproché de chez moi en ayant gardé son chef et ses fournisseurs... mais c'est peut-être un peu égoïste de ma part... peut-être)...
Donc, dîner dans le petit jardin intérieur, le nez délicatement chatouillé par le parfum sucré de la glycine et les papilles éveillées par un petit Pessac-Léognan (mais c'est maaaaaaaaaaaaal de boire ! Il ne faut pas boire !), un tartare de boeuf et un carpaccio d'ananas...
Trop dure la vie parfois !

Bref, je me suis laissée vivre et je n'ai pas du tout pensé à ce que je pourrais écrire...
Et, là, c'est un peu comme les révisions qu'on attaque le matin de l'examen : il y a un peu urgence...
Mais, en fait, je vais vous avouer un truc : je n'ai pas du tout envie de faire violence à mon pauvre neurone neurasthénique...
Il se laisse vivre lui aussi et il est ravi d'en profiter...
Donc, ben, l'urgence se trouve noyée dans le vide intersidéral qui se situe entre mes deux oreilles et, à moins, qu'un maître-nageur-sauveteur ne vienne la repêcher très très vite, j'ai peur que ce billet touche à sa fin sans que la moindre petite parcelle de début d'inspiration n'ait fait surface et ne surnage jusqu'à mon clavier...

C'était bien, il faisait beau, hier...
Je vous ai dit que je m'étais laissée aller et que j'en avais profité et que, du coup, j'ai même pas d'idée pour un truc à vous raconter ?
Ah ouais, je l'ai déjà dit... ouais, ouais, ouais...

Allez, zou, je vais quand même aller bosser...

Ah si, dites, eh, quand même... Nous sommes le 22 avril... C'est le 112ème jour de l'année et il n'en reste déjà plus que 253 avant le réveillon du 1er de l'an...
Et puis, en 1073, c'est le jour où Hildebrand est devenu pape sous le nom de Grégoire VII...
Et en 2000, ce fut le jour historique où le FC Gueugnon a remporté la coupe de la ligue face au PSG...
Et il ne faut pas oublier d'avoir une pensée recueillie pour Agapet 1er, pape de son état, qui est mort ce même jour mais en l'an de grâce 536, tandis que nous pouvons aussi avoir une pensée plus gaie et chanter un joyeux anniversaire à Jack Nicholson qui fête, aujourd'hui, ses 73 ans...
Et c'est enfin le 1.072ème jour de détention pour la Nation française, otage de l'Autre (z'avez vu, j'ai mis une majuscule, hein... Ca lui fait au moins quelque chose de grand chez lui !)...

Je me demande... Est-ce une bonne idée d'aller bosser dans cet état là ?

A bientôt !

La Papote


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