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L'imaginarium du Docteur Parnassus

Publié le 24 avril 2010 par Papote

19187319_jpg_r_760_x_f_jpg_q_x_20091022_020321J'ai un super petit cinéma spécialisé dans les films d'animation et qui passe les films souvent en décalé et pas les blockbusters habituels...
Pas de 3D... pas encore !
Le patron avec lequel j'ai discuté un moment m'a expliqué que d'ici un an, il serait équipé pour éviter de perdre trop de fréquentation (il paraît que le multiplex le plus proche a fait le même nombre d'entrées pour la première semaine d'exploitation d'"Avatar" que le petit cinéma en toute une année d'exploitation sur l'ensemble de ses salles). En même temps, si ça peut me permettre de continuer à y aller voir "Les trois Brigands" et autres "Princes et Princesses", je vote pour !
Bref, revenons-en à nos moutons...

Donc, grâce à la programmation sympa de mon petit ciné sympa, j'ai pu voir, six mois après tout le monde, "L'imaginarium du Docteur Parnassus" de Terry Gilliam.

Alors, je vous avouerais qu'au départ quand le film est sorti, je me souviens m'être dit que j'avais envie d'y aller et puis Mam'Julie aussi en avait dit du bien...
Sauf que, là, ben, j'y suis allée sans me souvenir du tout de ce que ça pouvait raconter...

D'abord, il y a une très belle pléiade d'acteurs dont certains que j'ai découvert au fur et à mesure (finalement, ça a du bon de ne plus savoir ce qu'on va voir !)...

Donc, c'est l'histoire du théâtre magique du Docteur Parnassus et de son miroir extraordinaire. Un miroir qui permet, à celui qui le franchit, d'entrer dans son propre monde imaginaire, dans ses rêves et ses désirs les plus profonds.
Mais cela a un prix : quand on se retrouve face à soi même, il faut savoir faire ses propres choix et faire les bons ! Jusqu'où est-on capable d'aller pour arriver à ses fins, pour obtenir ce que l'on veut vraiment...
La vie est une histoire de choix et personne n'échappe à la règle ni Mr Nick, ni le Docteur Parnassus, ni Valentina, ni Tony !

C'est assez manichéen : le bien/le mal, le pacte avec le diable contre l'imortalité, la belle et pure jeune fille sacrifiée ou sacrifiable, les deux jeunes mâles se battant (au sens figuré) pour l'amour de la belle, etc
Mais c'est vraiment fait de façon originale, poétique, fabuleuse (au 1er sens du terme), onirique !
C'est du décalé qui aurait pu être du Tim Burton mais il paraît que Terry Gilliam est de la même veine... Je m'incline donc et ne voudrais offenser ni l'un ni l'autre !
Donc un univers très particulier et une histoire qui n'a pas grand chose de réaliste mais un bon moment d'évasion et de rêve...
Une surprise fort agréable de début de vacances !

A bientôt !

La Papote


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