Magazine Journal intime

Le grand jour…

Publié le 13 mai 2010 par Tourments
J’attends, depuis bientôt un mois, de savoir si enfin, j’aurai mon dû. Il y a un mois, au boulot, j’ai accepté une modification majeure de mes tâches. À moi toute seule, je m’occupe maintenant de treize ''départements''. C’est énorme. Puisque j’ai été réengagée dans cette entreprise pour d’autres tâches, mon salaire était en conséquence. Jadis, lorsque j’ai passé presque deux ans ici, j’avais un certain salaire, relatif à mon expérience de quatorze ans dans le domaine. Et maintenant, je me bats pour retrouver ce salaire et ces avantages.
Le patron, M. Ventru, m’as bien dit le mois dernier, qu’à la mi-mai, j’aurais droit à une révision de mon salaire et de mes avantages, mais voilà que lorsque je lui ai rappelé le tout, il semble me tenir un tout autre discours; Il m’a dit (et je n’en reviens pas) que je devais prouver mes compétences, mon efficacité et mon expérience, car selon lui, le nombre de tâches ne justifie pas une augmentation.
Pardon??? C’est drôle quand même, que la première fois que j’ai été engagée ici, je n’ai jamais eu à prouver rien du tout, car mon expérience parlait d’elle-même. De plus, quand j’ai été recrutée pour revenir, mon patron m’a bien dit que mes compétences et mon expérience étaient les raisons du fait qu’ils me recrutaient encore. Alors, que se passe-t-il au juste, qu’y a-t-il de différent maintenant?
Je maîtrise tellement ma matière, que non seulement je fais tout seule et que mon boulot est fait dans la journée, sans accumuler de retard et mieux, je prends de l’initiative en rajoutant des tâches additionnelles de mon propre chef. Et ce n’est pas suffisant? Je peux faire mon boulot les doigts dans le nez et les yeux fermés, bordel!!! Que veut-il de plus?
Tout ce que je vois, c’est que cette réplique de corporate bullshit est annonciateur du fait qu’ils ne réajusteront pas mon salaire. Qu’ils se trouvent des excuses minables et fausses pour ne pas m’augmenter à ma juste valeur. Cela m’a blessée et rendue hors de moi-même. J’ai répliqué, durement, car j’ai fini de me faire manger la laine sur le dos. Mes mots étaient clairs : La question est de savoir si la compagnie peut se permettre de me perdre, ou se permettre de me garder. Je n’ai toujours pas eu de réponse.
À ce stade-ci, je sais que la compagnie a plus besoin de moi que moi d’eux, mais malgré que j’aime mon boulot, je ne me ferai pas exploiter plus longtemps. Le grand jour approche, le verdict final, et je saurai si la confiance que j’avais placée en mon patron, M. Ventru (bedaine de bière), n’a été qu’une illusion dans laquelle je me suis vautrée finalement… Si c’est le cas, ma déception sera à un point de non retour, et oui, je quitterai cet endroit, mais pour de bon cette fois.
Déçue, amère, stressée, nerveuse sont mes états d’âme actuels. J’espère que bientôt, je serai fixée, et dans le sens positif du terme. Mais j’ai une impression que mon monde risque bien de tomber, encore une fois… Au moins, j’aurai eu la fierté de m’être battue pour ce que je suis, ce que je vaut, et de m’être tenue la tête haute contre l’adversité.
Photobucket

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine