Magazine Journal intime

Les Déferlantes

Publié le 27 mai 2010 par Papote

deferlantesA la veille de la fin de mes vacances au vert, je me suis retrouvée en panne de lecture...
Moi, sans un livre à lire pendant plus de 24 heures ???
"On lui fait NFS, Chimie, Iono, préparez 2 culots de O négatif en intra-veineuse, et amenez moi le chariot de réa !"
Madame Mère venait de finir "Les Déferlantes" de Claudie Gallay et, du coup, me l'a gentiment prêté.

Ca fait bizarre parce que ce n'est pas un livre que j'ai eu envie de lire donc que j'ai lu mais un livre que j'ai pris en mains à défaut d'autre chose donc sans savoir si j'avais envie de le lire et dont je ne connaissais rien du tout, ni le thème, ni l'histoire, ni l'auteur, ni le genre...
Et, du coup, je m'y suis plongée comme on découvre un chemin inconnu, en regardant bien partout pour essayer d'en percer les mystères !
On a beau dire, quand on sait qu'on attaque un policier, on n'est pas dans le même état d'esprit qu'en attaquant un roman d'amour, or, là, je ne savais pas du tout ce qui m'attendait (je n'ai même pas lu la quatrième de couverture !) donc je ne savais pas si je devais faire attention aux signes entre les personnages, si je devais faire attention aux faits...

Le livre raconte l'histoire d'une jeune femme qui travaille pour un centre d'ornithologie à La Hague. Elle arrive du sud de la France et a l'oeil neuf et objectif sur cette lande un peu rêche, sur les gens pétris par la rudesse de la mer, sur leurs histoires...
La mer qui prend les gens et ne les rend pas forcément...
Les vivants, les morts, ceux qui restent, ceux qui partent, ceux qui reviennent...
Les silences, les secrets...
La vie aussi violente que les tempêtes, la mort aussi pesante que les nuits de brouillard sur la mer...

Les personnages sont tous taillés dans l'écume de cette mer qui les fait vivre mais qui les tient aussi en son pouvoir.
On dirait qu'ils ont forgé leur caractère sur le modèle de cette nature peu amène.

Le roman est construit, lui aussi, un peu sur ce modèle : pas de fioritures inutiles, pas de phrases alambiquées. C'est direct, dans un style littéraire qui tient plus du langage parlé courant de la rue que de la narration littéraire.
Ca surprend ! Ca bouscule !

Pas vraiment d'empathie pour les protagonistes, pas vraiment envie de partir en voyage du côté de La Hague et, pourtant, une seule envie : ne pas lâcher ce bouquin avant la dernière page !

A bientôt !

La Papote

PS : Et, ce coup-ci, je vous promets de ne plus vous parler "livres" pendant un moment. Je vais remettre le nez dans une saga en sept tomes que j'adore et qui, donc, va me prendre un certain temps, voire un temps certain...


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