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Les petits soucis du post partum

Publié le 04 juin 2010 par Madameparle

Les petits soucis du post partumMon ainé est arrivé quasiment un mois plus tôt sans crier gare.

Je vous ai déjà raconté l’accouchement de ma fille.  mais pour mon fils les choses ont été un peu différentes. J’ai demandé la péridurale plus tôt et soit l’anesthésiste voulait pioncer peinard toute la nuit, soit en voyant une baleine arrivée il a fait la dose en conséquence. Toujours est-il qu’une fois le produit injecté je n’ai plus eu aucune douleur mais alors rien du tout! Et ca a duré longtemps même…Au moment on mon fils pointait le bout de son nez je ne ressentais toujours rien! J’ai dû pousser dans le vide de toutes mes forces car le gynéco me menacait de césarienne. Il est enfin sorti, avec l’aide de forceps malgré tout.

Ayant accouché sans aucune douleur ou presque un mois plus tôt que prévu j’ai eu beaucoup de mal à réaliser qu’il était sorti de moi. J’ai favorisé l’allaitement, le portage et le peau à peau pendant tout le premier mois. Je ne pouvais me séparer de lui. Ne plus le voir était une vraie douleur.

Pour vous donner un exemple, nous étions allé déjeuner chez une cousine. Pour me permettre de finir mon repas elle me propose de porter mon fils quelques instants. Ne voulant pas paraitre trop louve j’accepte. Mais ce que je ne savais pas c’est qu’elle allait quitter la pièce, j’ai arrété de respirer tout le temps ou mon fils est sorti de mon champ de vision…Je tentais de me raisonner en restant dans le monde des gens qui apprécient de manger sans un môme qui chiale sur eux mais quel soulagement quand au bout de 45s il est réapparu!

Un autre exemple.

Je me suis tellement donnée pour éviter la césa que j’ai eu une fissure anale…Désolée pour toi qui dois accoucher bientôt et ignorais que c’était un potentiel effet secondaire d’une poussée prolongée… J’ai mis quelques temps à me résigner à consulter car c’est quand même quelque peu génant. Je me décide enfin et n’ayant pas de médecin atitré j’en appelle un dans le coin. Comme à mon habitude je sors avec mon fils en écharpe. J’étais incapable de le mettre dans une poussette le mètre qui nous séparait me paraissait être un vide intersidéral. Je vous parle du premier mois de vie après je suis redevenue à peu près normale enfin pour ca en tout cas!

J’arrive chez le médecin.

Je lui décris mes symptômes persuadée que ca lui suffira pour me prescrire je ne sais quelle pommade.

Que nenni.

Elle veut voir!

Oh oh…

Je te rappelle que mon fils est lové sur moi, qu’il dort profondément et que c’est juste inimaginable de 1/ le sortir de là et 2/ le confier à un médecin que je ne connais pas!

Une seule solution: me mettre à quatre pattes sur la table d’examen avec mon fils en écharpe!!!!

Je crois qu’elle n’avais jamais vu ca et je suis sure qu’elle en rigole encore!


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