Magazine Journal intime
Hate it or love it
Publié le 06 juin 2010 par TunezEn écrivant cet article, il y a de cela un mois, je me suis attiré la haine des lecteurs sur Tuniscope. On m'a pris pour un homme, pour une jalouse. Je ne comprend pas leurs réactions, j'ai décrit dans mon article des femmes qui à mon avis dénigrent par leurs comportement la femme tunisienne, la vrai, qui s'attache à ses valeurs et à son éducation. Malgré tout j'assume pleinement mes propos. Les femmes passe partout elles existent.
En quête du mâle, elles se pointent quotidiennement même heure même lieu, dans un café huppé, le lieu où les rencontres hommes-femmes sont privilégiées. Pour draguer les mecs à tout va, preneur ou pas, peu importe, pour elles la séduction est une forme de libertinage, à laquelle elles s’adonnent par ennui ou par défi.
En expertes, elles savent que pour amadouer l’homme, une tenue de fonction s’impose. En mini-robe, ou en jean et pull moulant, là ou il le faut comme il le faut. Le décolleté en option, et pour un minimum de rigueur, des talents aiguilles. Elles complètent le tableau par des cheveux méchés ou teinté. L’important est d’afficher une fausse blondeur, sans oublier le summum de la ringardise. Mails il parait que ça plait aux hommes, les ongles rouge vifs, la couleur de la tentation et de la séduction.
Ainsi stylées, elles sont parées pour leurs rituels de séduction. Elles s’installent dans un coin du café, avec une vue sur l’entrée, elles placent leurs sacs griffés aux cotés de leurs iPhone, et un jeu de clés. Elles se courbent pour s’asseoir en laissant entrevoir leurs chute de rein à la galerie qui admire. Un spectacle journalier qu’ils ont coutume de regarder.
S’ensuit à cette entrée une mise en scène des gestuelles étudiées: un rire sonore mais bien dosé, et des étalages d’histoires, dont les bribes laissent entendre un rendez-vous avec un homme d’affaires, un séjour à Saint Tropez, et une bague en diamant acheté.
L’air de rien, la règle ordonne d’adopter une attitude ambiguë, un juste milieu entre la sainte ni touche, et l’allumeuse.Un comportement versatile selon les circonstances. Si l’homme à côté est un brin conservateur, elles se contentent de parler en glissant des œillades discrètes, toute en affichant clairement une main gauche sans alliance, qui crie je suis libre, et sans attaches, à prendre ou à laisser, tentons on sait jamais.
Dans le cas contraire, si le mec est de la même espèce, un séducteur inné. Sans gêne, elles commencent par demander le briquet, après la cigarette, un peu de sucre pour le café, et finissent par s’installer à sa table. Du self service rapide, entre séducteurs on se comprend. Pas besoin de jouer un rôle, les intentions sont clairement affichées.
Ces femmes ne les cherchez pas, on les voit partout. Ce sont celles que le rappeur Balti a décrites dans sa fameuse chanson "Passe partout".