Terrasse seule.
Les doux bruits des couverts pour le diner.
Le parfum d’une femme aprétée.
Le vin blanc qui coule en moi, m’enivre et me noie.
J’oublie quelques instants que je suis une femme, une mère.
Je suis moi.
Echappée. Belle.
Quelques minutes volées à mon quotidien, mon traintrain.
Les gens pressés se hâtent de rentrer pour le diner préparer, les courses ranger, les enfants laver et coucher.
Pas moi.
Je reste là.
Je respire ce doux air d’été,
de Liberté.