Chronique d’une solitaire au boulot

Lors d’une matinée où le sommeil de la nuit d’avant n’avait simplement pas fait effet, j’arrivai au boulot en espérant pouvoir juste m’asseoir et travailler tranquillement.
ERREUR!
Mon ordinateur décida qu’il faisait des siennes. J’eu donc affaire à appeler Shrek. Shrek est un…bah, il est comme le personnage du film, la couleur en moins, z’imaginez? Bref, il arrive, sa progéniture de graisse le devançant (oh, je suis vilaine, je sais, mais continuez de lire quand même!) et s’assied, non, se pitcha dans ma frêle chaise de bureau afin de s’adonner à un pitonnage de routine.
Étant en train de dormir debout, semi accotée sur un des murs de tapis et le trouvant très peu confortable, j’allai choir mon derrière de bureau dans la chaise inoccupée du bureau d’à côté.
Shrek ne m’ayant pas remarqué, attendait que l’ordinateur se décide à repartir. Il s’étira de tout son gras avant de diriger une de ses mains vers son visage ingrat. C’est à ce moment que je prie le Bonyeu pour qu’il ne fasse pas ce que je croyais qu’il allait faire.
Lentement, un gros doigt fit son chemin dans la grosse narine afin de la libéré d’une grosse crotte de nez. NNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNN!!!! Pensais-je. C’est à ce moment qu’un auditif ''ah ben câlisse'' sorti de ma bouche sans que je ne le contrôle, mais Shrek parle une langue inconnue, alors il n’a rien remarqué, malheureusement.
Il ressorti ledit gros doigt puis le porta bien évidemment vous savez oû. Puis il récidiva. Puis encore. Et encore. Sous mon air de dégoût, je me levai pour aller prendre de l’air (et une clope, tant qu’à respirer quelque chose!).
À mon retour, j’observai mon clavier d’ordi en me disant encore; NNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNN!!!!  Je venais de le nettoyer!!!! Bordel!!!!!!
J’attrapai donc mon produit nettoyant et récura le tout, sous l’œil amusé de mon patron, M. Ventru, à qui j’avouai avoir vu Shrek se jouer allègrement dans le nez dans le but de se prendre une grosse collation matinale.
Morale de l’histoire; Non seulement je ne comprends pas le monde, mais putain qu’ils sont dégueulasse!