Le prix de l’amour
Publié le 17 juin 2010
Hier dans le 20 minutes, j’ai lu qu’une certaine société d’assurance, Allianz pour ne pas la nommer, se proposait de verser une prime de 150 euros en cas de perte d’un objet qui a simplement une valeur sentimentale.
Genre le doudou du petit dernier, le vase en verre coloré de ton arrière-grand-père ou le livre de cuisine en scapbooking de tante Alice.
Ils ne précisent pas si c’est seulement en cas de perte, ou si le vol et la casse ça fonctionne aussi (je me vois déjà envoyant valser la vaisselle en Limoges de ma grand mère pour me payer un iMac. A 150 euros par assiette, ça va le faire…)
Alors certes, tu as gagné facilement 150 euro, mais ta gamine va continuer à réclamer Norbert l’éléphant et plus jamais tu ne pourras faire la recette de ce clafoutis aux quetsches qui était si bon.
En même temps, pour paumer un livre de cuisine, faut quand même pas être doué.
Je me demande de combien ils vont augmenter la multirisque-habitation, du coup…