J’aimerais oublier mes peines, mes déceptions, cesser de me souvenir de toutes mes illusions. Oublier que j’ai cru, que j’ai voulu. Oublier comment j’ai espéré, pour mieux de haut, tomber. Oublier, d’un coup de vent, voir mes rêves brisés s’envoler. Oublier combien mon cœur bat, trop fort, trop las. Oublier combien meurtrie, m’a laissée ma vie.
J’aimerais oublier, sombrer. Dans l’oubli, dans des songes interdits, à l’infini. Oublier la réalité, qui me torture à chaque pas engagé. Oublier ce qui est vrai, pour me réfugier en des lieux de paix. Sombrer dans l’oubli, partir au loin et rêver à jamais, pour ne plus sentir ces larmes tranchantes, brûler mes joues rougies. Oublier, oublier…