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Notations de carnets de conversations 25

Publié le 24 juin 2010 par Collectif Des 12 Singes
  • Quand le sang commence à couler dans les rues, il faut investir dans la pierre (Rothschild)
  • J’avais une âme, je l’ai vendue et à présent je fais tout ce que je peux pour la racheter en même temps que ma conscience
  • La dignité est la valeur suprême de l’être humain
  • Si tu ne sais pas combien ça peut valoir c’est que tu n’as pas les moyens
  • Nos erreurs nous poursuivent et nous rattrapent toujours, tôt ou tard
  • À table, c’est servi. Ne laisse pas refroidir la chair tendre.
  • Elle est une ombre qui s’estompe comme le souvenir d’un mauvais rêve, voire d’un cauchemar
  • Ce que je dois faire est de ne pas fuir
  • Les peurs sont souvent plus des fantasmes que des réalités
  • On veut des hommes séduisants, pas des séducteurs
  • Un peu un héros, beaucoup un bourreau
  • A fait plus de bien que de mal, comme la peste est moins pire que le choléra (ou l’inverse)
  • Plus complet et plus complexe
  • J’ai pas manipulé mais manœuvré
  • Croquignolet (croquignole : Petit gâteau léger, dur et croquant : Petite chose insignifiante, futilité ; Chiquenaude donnée sur la tête ou sur le nez) : Mignon, charmant
  • Les punks arborent des crêtes pour garder la tête haute
  • Discussion au long cours, à bâtons rompus (domaine militaire où, battre du tambour 'à bâtons rompus', c'était donner deux coups successifs de chaque baguette, sans produire de roulement continu)
  • Je vous quitte comme j’ai vécu, sur un malentendu non attendu mais étendu
  • Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant
  • Langue de bois dont on fait les pipeaux
  • Jeter une peau de vache en pâturage
  • A bu tout son saoul
  • Vous vous êtes donner la peine de naître, et c’est tout (Beaumarchais)
  • Tout fini par des chansons (Beaumarchais)
  • À tout prendre ne faire cadeau de rien
  • Effet Larsen entre différents bruits émis par le pouvoir
  • 1 possibilité théorique = 0 possibilité pratique
  • La théorie: c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne.
    La pratique: c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
    Combinons la théorie à la pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
  • La main qui commande le choix, qui tire le mors, se doit d’être ferme
  • Il suffit ! Il n’en est rien à ce point
  • Le sot jette l’éponge
  • Je m’en moque comme d’une guigne (Petite cerise à longue queue)
  • « S'en moquer comme de colin-tampon » : 'colin'. Ce mot est un ancien diminutif du prénom Nicolas (au XVIe siècle, un Colin désignait un personnage un peu nigaud) ; le nom de Colin-Tampon a été donné à une batterie de tambours suisses après la bataille de Marignan : outre le fait que les tambours 'tamponnent' sans s'arrêter au début d'une bataille, il fallait être un peu nigaud pour faire partie d'une batterie de tambours dont les individus n'étaient que de la chair à canon, cibles privilégiées au début des combats.
  • Y a rien de personnel … enfin si, tout
  • Chercher la stabilité en profondeur pour éviter les remous, la déferlante, le ras de marée, en surface
  • Pas d’avenir sans confiance dans le présent
  • Sans confiance tout est impossible, rien n’est possible
  • Moi aussi je dis moi aussi
  • Les dauphins ne sont pas garde du corps des humains, mais ils peuvent nous considérer comme membres de la famille
  • La frustration sexuelle chez les dauphins mâles entraîne la violence et des accidents, notamment avec des plongeuses qui ont leurs règles
  • Jeux sexuels des dauphins qui exhibent leur sexe
  • Flipper s’est suicidé en arrêtant de respirer (c’est un acte conscient, c’est pour ça qu’ils dorment en sommeil léger, sans rêver)
  • Différentes langues sonores incompréhensibles hors du groupe
  • Les vocalises sont une mode qui évolue chaque année grâce à l’innovation de certains individus tendance
  • On s’occupe tellement des animaux en captivité qu’ils ne pensent même plus à s’échapper
  • Pour autant, offrir la semi-liberté quelques instants c’est prendre le risque qu’ils ne reviennent jamais
  • L’animal domestique est moins complet que le sauvage car plutôt que de comprendre leurs facultés, on les a domestiqués, adaptés à nos besoins spécifiques
  • Apprendre de lui, pas sur lui
  • Quand un animal devient un produit domestique, le sauvage n’a plus d’importance, voire devient nuisible
  • L’humain a plus peur des autres animaux qu’eux de nous
  • Aimer la Nature ce n’est pas la garder pour soi
  • La conscience de soi c’est reconnaître qu’on fait parti de la même espèce que ses congénères : nous sommes humains car humains comme les autres femmes et hommes
  • Rendre l’impossible possible, l’impensable pensable et faisable
  • Galop d’essai
  • Je n’ai plus de réponse votre horreur
  • Dis leur que t’es un dealer
  • La femme enceinte est un porte-bonheur
  • Indécrottable : qu'on ne parvient pas à débarrasser de ses manières grossières, de ses mauvaises habitudes
  • Plus d’épines que de pétales de rose
  • C’est le « bon dieu » et les parents qui nous brident/briment/brisent
  • À contre-courant, contre vents et marées, à travers la tempête dans un verre d’eau
  • Le sport et la danse remplacent la guerre, même dans ses dérives de puissance et de violence, même si on se doit d’être loyal (même si pas vu pas pris)
  • D’abord le croustillant du félin ensuite le fondant du chat
  • Pour réussir, il faut en rêver encore plus que les autres
  • Des rêves plein la tête, qu’il s’entête à fuir avant qu’ils ne deviennent des cauchemars
  • Sans mégalomanie, pas de pouvoir, ni d’art ni même de civilisation
  • Ce qui ne sert à rien est précieux (art, bijou, palace)
  • Les mains vides mais pleines d’espoir
  • Plus de courage que d’intelligence : de la témérité en somme
  • Faire des gorges chaudes : XIVe siècle, à une époque où la chasse se pratiquait aussi avec des oiseaux de proie dressés.
    Bien entendu, il n'était pas question que l'oiseau, une fois la proie attrapée, puisse la manger. Mais en récompense de la capture, il avait droit soit à des rongeurs encore vivants (donc chauds), soit à une partie de la viande de sa proie (encore chaude également). C'est cette viande chaude qu'il faisait passer dans son gosier ou sa gorge qu'on a d'abord appelé "gorge chaude"["rendre gorge" a d'abord signifié "vomir" par comparaison avec l'oiseau lorsqu'il rendait la viande avalée]. Ensuite, par extension, "faire gorge chaude" a signifié "se régaler, se rassasier". À la fin du XVIe siècle, au figuré cette fois, "faire gorge chaude de quelqu'un" s'employait pour "se régaler de plaisanteries faites au dépens de quelqu'un". Si la présence de "se régaler" s'explique aisément par ce qui précède, l'apparition des plaisanteries est un peu moins claire. Peut-être est-elle due à l'influence de "rire à gorge déployée" apparue un peu avant, rire qui est possible quand on se moque cruellement de quelqu'un.
  • Cela dit c’est la vie
  • Un mur est fait pour être franchi ou détruit de par l’attrait des curiosités et la verdure de l’herbe de l’autre côté
  • Ils se taisent d’une seule voix
  • Le vivant est un mouvement en équilibre précaire/mouvant
  • Ça n’a pas de sens mais au moins une signification
  • Nous empruntons le passé à nos enfants
  • Comme la boussole le dit à l’aimant « je perds le nord, je suis désorienté »
  • Mon indifférence à la vie comme à la mort est sans commune mesure
  • Ce n’est pas une rupture mais une transition
  • Qu’on me libère ou qu’on me laisse mourir
  • Violente douceur, apaisante force
  • Homme remarquable mais détesté
  • Décrocher la timbale : XIXe siècle. Elle fait allusion aux mâts de cocagne, souvent dressés dans les villages et enduits de suif ou de savon pour les rendre glissants, au sommet desquels on accrochait des victuailles et/ou une timbale en argent, objets qui appartenaient alors à celui qui arrivait à aller les décrocher.
  • Ce qui me rend le plus triste est que tu croies que tu as raison
  • Je ne prendrais jamais ma retraite, juste les choses plus à la légère
  • La Révolution est souvent nécessaire pour assainir un système, comme un lavement ou un vomissement
  • Il faut attendre que le taureau soit fatigué pour assurer sa supériorité : c’est ça la victoire ; savoir tricher
  • L’Amour c’est quand on va vers l’autre par pure volonté, non plus enchaîné par les pulsions/émotions qui condamnent à la captivité
  • Faire durer le plaisir c’est jouir encore un peu du pouvoir de dominer par le désir
  • Un humain qui ne veut/vaut rien est invincible
  • Un humain seul peut beaucoup, avec le soutien d’autrui il peut tout
  • Je ne réfléchis pas, je n’agis pas plus, je plane
  • Tout ce que je possède je l’ai avec moi
  • Les innocents sont de la chair à pâté au service des puissants coupables
  • La guerre c’est d’humbles innocents qui tuent des semblables qu’ils ne connaissent pas pour le compte de puissants coupables qui se connaissent mais ne se tuent pas
  • Qu’est-ce qui m’arrive, je dérive ; pourquoi moi, je ne sais pas
  • Depuis qu’elle m’a plaqué, je suis largué
  • Treize à la douzaine
  • Dans un métier, le salaire est un applaudissement
  • Faut qu’on, y a cas, c’est moi qui dit/fait quoi
  • Y a quelque chose qui va pas, mais je sais pas quoi
  • Tu n’as rien dit ! Quoi, qu’est-ce que je devais dire, qu’est-ce que t’avais envie d’entendre
  • Pisser contre le vent s’est s’arroser par fierté
  • L’humiliation casse toutes les résistances/volontés
  • Dans la communication le langage se passe de mots, les gestes et les attitudes suffisent
  • La confiance est toujours remise en cause par les malentendus inévitables

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