Magazine Journal intime

Le Messie

Publié le 07 juillet 2010 par Papote

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Le Messie d'Haendel est l'une des oeuvres dédiée à des choeurs les plus connues ().
Quand, en plus, cette oeuvre est servie par l'immense qualité artistique de l'Opéra National de Bordeaux (orchestre et choeur) et mis en scène sur une chorégraphie interprétée par un corps de ballet aussi talentueux que le notre, il n'y a pas à hésiter longtemps...
Bon, ok, initialement, je devais y aller vendredi dernier mais mon problème de nuque m'en a empêchée donc j'ai dû attendre jusqu'à lundi soir...

Que dire ?
J'aime beaucoup la musique baroque et Haendel en est, quand même, l'un des porte-drapeaux les plus célèbres (mais, si, rappelez-vous sa Sarabande ! Mais, si, voyons, c'est la musique du film Barry Lindon ! ... Ah, vous voyez !).
L'orchestre de l'Opéra National de Bordeaux Aquitaine en a fait une interprétation flamboyante, aussi lumineuse que les lumières de la scène.
Le seul tout petit petit petit regret (et même pas avéré... pour dire !) que je pourrais éventuellement avoir (si, ça, ce n'est pas de la circonvolution, je ne m'y connais pas !), c'est qu'étant dans la fosse avec l'orchestre, le choeur perdait un peu de son intensité.
En même temps, je ne vois pas où ils auraient pu être ailleurs, vu qu'il y avait pas mal de monde sur scène et, peut-être, qu'en plus, c'est nécessaire pour éviter qu'ils ne prennent le pas sur l'orchestre ou les solistes...
Mais, bon, s'il faut dire un truc : c'est celui-ci !
Pour ce qui est de la chorégraphie, c'est de la danse moderne mais empreinte de l'élégance et de la grâce de la danse classique et pas seulement des mouvements saccadés et sans queue ni tête comme il m'est déjà arrivé de voir.
Ils semblent tellement faciles et légers sur scène (phénomène accentué par les costumes fluides et immaculés) qu'on imagine sans peine la parole divine, venant annoncer la venue du Messie, portée sur les nuages du ciel.
Ca fait peut-être grandiloquent mais en même temps, le thème de cet oratorio est bien l'annonce et la venue du Messie et même si la chorégraphie ne "racontait" pas l'histoire mais magnifiait la musique, ça m'a fait penser à ça !
Comment être plus claire ?
Vous vous souvenez du début de Fantasia de Disney ? Quand le narrateur présente les instruments de l'orchestre et que les images ne sont que des volutes et des courbes de couleurs ?

Et bien, pour moi, l'autre soir, la chorégraphie représentait ça plus qu'elle ne nous cherchait à nous raconter une histoire, sauf que c'étaient des corps et non un trait de couleur (je n'ai trouvé que la version italienne de Fantasia, désolée, pour ceux qui ne le parlent pas !).

Bref, une fois encore le Grand Théâtre de Bordeaux a su nous offrir une réalisation de grande qualité et un plaisir ineffable !

Calypso, si tu passes par là, n'hésite pas à laisser ton sentiment !

A bientôt !

La Papote


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