Je regarde le ciel, implore la Dame Blanche de me venir en aide, pour juste illuminer mon chemin trop tortueux, trop ténébreux, sur lequel les réverbères s’éteignent par eux-mêmes, me laissant dans la noirceur qui m’englobe de froideur. Je cherche sa chaleur, dans ce vide intersidéral qui me surplombe, duquel je n’arrive pas à m’évader. Que même si je touche la lumière, elle semble toujours s’envoler au loin, invariablement. Je l’implore, la belle Dame Blanche, mais elle ne me répond pas, pas encore…
Pourtant, il n’y a pas que du mauvais dans ma vie. Mais ce mauvais, ce venin qui m’affecte, m’afflige, m’obnubile et me terrorise, jamais il ne prend une autre route. Il continue d’errer sur la mienne, y mettant des obstacles sans cesse et sans relâche. Pourquoi? Suis condamnée à vivre ainsi, moi qui a tout fait pour changer de vie, et qui ne fait que toujours retomber plus bas, alors que j’avais cru atteindre un étage plus haut? Moi qui ne cesse de monter, de toucher du bout du doigt le bonheur, et le voir s’évaporer toujours plus. Pour encore constater combien mon ciel est empli de vide.
Page blanche, pourtant j’écris. Mais j’aimerais tant en dire plus, si seulement mes mots ne seraient pas prisonniers de mon âme. Prisonnière du vide je demeure, à jamais, semblerait…